En 1943, il a 17 ans, l'âge parfait pour suivre les ordres du Fhürer dans sa démence. Mais dès l'hiver 1944, il est fait prisonnier au Pays-Bas par les britanniques. C'est comme prisonnier de guerre que celui qui se fait déjà appeler Klaus Kinski jouera ses premiers rôles théâtraux. Pour divertir et garder le moral entre prisonniers. En mai 1945, les prisonniers comprennent que la guerre est terminée. Les prisonniers entendent que les premiers à retourner chez eux seront les prisonniers malades. Kinski, dans le but de tomber malade, se tient nu dans la nuit froide, mange des cigarettes et boit son urine...
Il se réinvente comme monologuiste et artiste du spoken word. Il récite entre autre les textes de François Villon, William Shakespeare et Oscar Wilde. Il se fait une meilleure réputation en tant que comédien et fait des tournée en Autriche, Allemagne et en Suisse.
Il décroche quelques petits rôles au cinéma alors qu'il est dans la trentaine. Il n'a pas la tête des jeunes premiers et hérite de rôles torturés comme sa propre personnalité semble déjà l'incarner.
En 1965, il a un petit rôle dans l'internationalement célébré Doctor Zhivago. Logeant en Italie, il tourne aussi dans la même année pour Sergio Leone. Il gardera toujours un lien important avec l'Italie où il tournera beaucoup toute sa vie.
Cette association lui vaut la reconnaissance internationale critique. Un ancien étudiant de cinéma de Los Angeles lui envoie son scénario de film et lui propose un rôle de Nazi dedans. Kinski refuse trouvant le script absolument stupide et merdique.
On le remarque dans le rôle d'un terroriste allemand dans un film israélien puis dans celui d'un terrible assassin du futur dans le thriller de science-fiction Timestalkers, dix ans plus tard.
Klaus Kinski meurt d'une crise cardiaque le 23 novembre 1991 à l'âge de 65 ans.
Il aurait eu 87 ans aujourd'hui.