Quatrième de couverture :
Histoire d’une petite fille dont le violon, compagnon magique, va sauver la vie, Anna et son orchestre est aussi le récit haletant et multicolore d’une famille en cavale à travers l’Europe orientale… Celle de la Belle Époque, où les nuits de prince ne s’évanouissent au point du jour que pour renaître inlassablement, soir après soir, dans la fièvre et le tumulte, pour le seul plaisir de la fête.
Depuis que j’ai lu "Un sac de billes", j’ai toujours adoré Joffo. L’écriture est fine et sensible et ses univers, bien que très réalistes semblent toujours empreints de poésie. Évidemment, je viens d’apprendre (merci Wikipédia mais j’ai vérifié néanmoins !) que Joffo utilisait des nègres littéraires pour écrire ses romans. Et je suis extrêmement surprise de savoir cela mais cela ne change rien au fait que j’ai aimé ce roman. Je m’interroge simplement sur ce fait : Joffo n’utilise pas le même nègre à chaque fois… Et comment font ces nègres pour ne pas changer le style des auteurs. Pour ma part, je n’ai pas vu de différence et j’étais vraiment persuadée que l’auteur écrivait lui-même ces œuvres !
Ce récit est en partie biographique : il raconte ici la vie de sa mère, immigrée russe. Et on se promène au cœur de l’Europe antisémite du XXème siècle, le début du siècle, de la Russie tsariste à Paris, en passant par Istanbul. Le personnage d’Anna est bien campée et on s’attache très vite à cette jeune violoniste pleine de vie, réussissant à surmonter toutes ses épreuves à l’aide de son violon.
Bref, n’hésitez pas !