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Leonarda, épilogue

Publié le 17 octobre 2013 par Lheretique

J'ai eu confirmation de ce que je craignais un petit peu dès le début : comme je le disais dans mon premier billet j'ai globalement confiance en l'humanité de Valls ou de Hollande et plus généralement de la gauche dans le domaine de l'immigration. Je me doutais en mon for intérieur que la famille de Léonarda n'avait pas été expulsée par hasard, surtout quand la préfecture a laissé entendre qu'elle ne présentait pas de perspectives d'intégration économique et sociale.

La vérité est tombée aujourd'hui.

Le père a été condamné pour plusieurs vols, qualifiés pudiquement de larcins, et, semble-t-il, on le soupçonnait de violences sur sa femme et sur ses filles. Pour le reste, toute la famille vivait de l'aide sociale. Je l'ai écrit dans mon précédent billet, ce sont les enfants, au final, qui paient les pots cassés. Le père est un sacré connard. Malhonnête, violent et paresseux, c'est lui qui méritait et de loin l'expulsion. Il faut être sacrément sans gêne pour voler les habitants du pays auxquels on demande l'asile. Menaçant de faire exploser le foyer où il était logé s'il était expulsé, l'individu ne mérite aucune compassion d'aucune sorte.

Je n'ai pas d'avis sur son épouse, je n'ai pas d'informations à son sujet. Je note simplement que j'ai connu des immigrés en situation disons, non-régularisée, qui faisaient des pieds et des mains pour travailler. Cela n'avait pas l'air d'être son cas. Mais les enfants, eux, n'y sont pour rien. Je me suis douté dès le début que les parents avaient laissé à dessein leur fille participer à sa sortie scolaire : ils savaient qu'ils étaient convoqués ce jour-là pour un départ immédiat. C'eût été de bonne guerre s'ils n'avaient rien eu à se reprocher.

Je dis la famille, mais je pense au père. Un individu qui n'a jamais pris la peine de travailler à ce que je comprends. 

Mais justement : puisqu'il est à peu près établi qu'il battait ses enfants, je peux savoir pourquoi on tient ces derniers pour comptables d'avoir été battus et pourquoi on les renvoie avec un individu aussi paresseux que brutal et sans vergogne ? La logique eût été de les mettre à l'abri sur notre sol, pas de les laisser à sa merci en un endroit où la protection de l'enfance est quasi-inexistante...


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