Son nom ne vous dit peut-être rien mais ses œuvres doivent certainement faire partie de votre culture artistique. Regardez plutôt.
Originaire de Bristol, en Angleterre, il s’est depuis lors fait un nom sur la scène internationale… même si personne ne connait sa véritable identité. C’est donc un peu le Daft Punk de l’art!
Ce mois d’octobre, l’artiste s’est trouvé un nouveau terrain de jeu, et pas n’importe lequel, The Big Apple! Je vous propose de découvrir ses inventions…
Le principe de ses graffitis est qu’il va toujours choisir un endroit dont il va s’inspirer pour créer une mise en situation qui joue avec la contexte. Ici, il utilise le panneau d’interdiction de tags et ajoute un numéro de téléphone rendant le tableau interactif. En l’appelant, le passant curieux se verra expliquer la définition de « graffiti ».
Ici, Banksy s’est amusé à apposer sur plusieurs tags de la ville l’inscription « The Musical »… et le graffiti change tout de suite de dimension.
Satyre de la société consumériste, ce Sirens of the lambs (en référence au Silence des Agneaux) met en scène des animaux en peluche emmenés à l’abattoir dans une cacophonie de cris… et de larmes d’enfants, apeurés par le passage du camion dans les rues de la ville.
Comment prouver que, finalement, l’œuvre est bien moins estimée que le nom qui la signée? En vendant des toiles à l’aveugle dans la rue! De véritables tableaux de Bansky ont été mis en vente dans la rue pour 60$ avec pour seule inscription « Spray Art ». Quasi aucune pièce n’a trouvé acquéreur alors qu’en 2008, l’une de ses créations avait été vendue plus de 1,2 millions d’euros. Les heureux propriétaires de ces toiles à 60$ doivent avoir vu poindre un large sourire sur leur visage lorsqu’ils ont appris la nouvelle…
Autre cible de Bansky concernant la société consumériste, Mc Donald’s, dont un restaurant de New-York par jour s’est vu flanqué d’un Ronald McDonald réalisé en fibre de verre, le regard dédaigneux se faisant faire reluire les chaussures par un sans-abri…
Ce n’est pas la première fois qu’il s’en prend à la chaîne de fast-food, on se souvient de ce graffiti représentant la petite Vietnamienne brûlée au napalm qui tient par la main Mickey Mouse et Ronald McDonald…
A New-York, c’est donc l’événement du mois, même le New York Post en parle en une de son journal…