La mise en scène médiatique de « l’affaire » du travail dominical témoigne, une fois de plus, de la malhonnêteté intellectuelle des instances syndicales.
En effet, comment pourraient-elles justifier de la défense altruiste de l’intérêt des travailleurs alors que les salariés concernés se prononcent très majoritairement en faveur du travail du dimanche ?!
Comment les syndicats osent prétendre défendre les emplois de la distribution traditionnelle, alors qu’elle souffre déjà, et de plus en plus du 24h/24 de l’e-commerce ? Interdire l’ouverture dominicale, c’est donner un coup de poignard supplémentaire dans la distribution traditionnelle et mépriser les emplois qui en dépendent !
Mais pourquoi donc un tel mépris des salariés de la part des syndicats ?
Eh bien, tout simplement parce que ces procès à répétition sont devenus une véritable machine à cash pour les syndicats ! FO en particulier est devenue expert dans l’art procédurier pour faire condamner les commerces qui ouvrent le dimanche. De nombreuses enseignes ont déjà versé de sommes astronomiques. Et le fruit de ces sanctions financières va directement dans les poches du plaignant ! FO aurait engrangé ces dernières années une véritable manne financière qui se chiffre en millions d’euros. Somme qui lui a notamment permis, en Val d’Oise, de s’offrir un nouveau siège départemental payé 560 K€.
Nous sommes donc face à une réelle spoliation des salariés par les syndicats puisque les entreprises préféreraient largement que cet argent aille dans les poches de leurs salariés plutôt que dans celles de ces opportunistes sans scrupules.
Quand tant de français travaillent déjà le dimanche sans majoration de salaire, dans des hôpitaux, des maisons de retraite ou des commerces de proximité, le combat initié par ces syndicats est juste totalement indécent et dénué de toute crédibilité.
Mais bon sang, que les juges cessent de jouer contre l’intérêt général ! …et que le gouvernement réagisse vite contre cette injustice !