Vous allez dire « Encore la Renaissance italienne ! », c’est vrai, j’ai quelques marottes, mais bon, il m’est plus facile d’écrire sur Donatello que sur Calder, Christo ou Niki de Saint Phalle – et encore, eux sont de vrais artistes, quant à d’autres…
Je n’aime pas le Louvre, j’ai eu l’occasion de l’écrire plusieurs fois : il y a trop de monde, trop de bruit, trop d’œuvres, aussi belles ou connues soient-elles.
Et pourtant, par le thème alléché, je suis allé visiter l’exposition consacrée aux débuts de la Renaissance italienne qui s’y tient.
Et je n’ai pas été déçu, bien au contraire ; c’est tout simplement exceptionnel. Tout ce que vous apprenez en histoire de l’art sur cette période, et bien vous l’avez en vrai, en peinture et en marbre !
Tous y sont présents, ou presque, avec dans le désordre, Ghiberti, Brunelleschi, Donatello, Pisano, Nanni di Banco, Filarète, Uccello, della Robbia, Masaccio, Lippi, Alberti… Tout ce petit monde travaillait en Toscane, principalement à Florence et quasiment au même moment. Pour une ville de 40 000 habitants, vous imaginez le nombre de génies au mètre carré.
Trois points à retenir
Un artiste : Andrea del Castagno et ses fresques, particulièrement la sibylle de Cumes et le portrait de Boccace.
Une œuvre : une vierge à l’enfant de Luca della Robbia (l’oncle d’Andréa), d’une beauté inouïe.
Une technique : le stiacciato, qui permet d’obtenir des bas-reliefs avec peu de profondeur, en accentuant la perspective par la multiplication des plans, technique que Donatello a utilisée avec brio pour sa madone Pazzi.
Je ne vous en dis pas plus. Allez-y, vraiment !
Le printemps de la Renaissance – La sculpture et les arts à Florence, 1400-1460
Du 26 Septembre 2013 au 6 Janvier 2014
http://www.louvre.fr/expositions/le-printemps-de-la-renaissance-la-sculpture-et-les-arts-florence-1400-1460