Saint-Emilion au pas de course (15 châteaux dans la journée !)

Par Eric Bernardin

Par rapport à nos escapades habituelles – où parfois je dus me lever à 5 h du mat' pour être à 8h30 à Cheval blanc – nous avons commencé relativement tard. Nous avons même pris un quart d'heure pour se prendre un café et regarder nos livres tout fraîchement imprimés (un peu trop, d'ailleurs). 

Nous pensions aller direct à Pressac, mais en passant devant Valandraud, nous voyons le 4X4 de Jean Luc Thunevin. Du coup, on y fait un détour pour lui donner le livre. Par chance, 5 mn plus tard, Muriel passe aussi. Ainsi, le couple le plus mythique de Saint Em' peut le découvrir ensemble !... 

Ce que j'adore, c'est que Jean Luc découvre certains détails croustillants qui lui avaient échappé lors de la relecture : mais que faisait Muriel sur la machine à laver ??? Des visiteurs chinois découvrent le livre : il leur plait bien. Ils nous conseillent d'en faire une version en mandarin (bon, dès demain, je me mets au chinois et j'attaque la traduc').

Bon, allez, la vie de château, maintenant. Le seul vrai de l'appellation, ou presque. Même que le traité de la fin de la guerre de Cent Ans y aurait été signé (enfin, dans l'originel,: il a été entre temps viollet-le-duc-isé). Nous sommes donc à Pressac où nous retrouvons JFQ, dit le Président (à droite sur la photo)

Le livre semble plaire. Tant mieux : on en a quelques milliers à vendre... ;-) L'heure du déjeuner approchant, nous sommes invités à boire un verre de champagne avant de passer à table. 

Nous boirons durant le repas du Sancerre et du Gaillac blanc.

Preuve que tous les bordelais ne sont pas chauvins :-)

Nous passons juste après à Faugères qui est à deux pas. Pas de chance : le directeur, Alain Dourthe n'est pas sur place, mais à Rocheyron. Bon, ça va, c'est pas trop loin, et juste à côté de Fombrauge où nous nous rendons également. Deux pierres d'un coup, ou presque (ça, c'est la grande différence avec le Médoc : les propriétés sont proches les unes des autres).

Nous faisons ensuite un saut à Troplong-Mondot où nous discutons avec Xavier Pariente

 Un très rapide passage à Beauséjour-Bécot (les propriétaires sont à leur propriété de Castillon, Joanin Bécot)

et à Clos Fourtet où c'est toujours une JOIE de revoir Tony Ballu.

Allez, un saut à Tertre Roteboeuf où nous retrouvons

François Mitjavile, qu'on adore, tout simplement :-)

Nous aurions bien aimé y rester une heure ou deux à discuter, mais c'est pas fini...

Nous passons à Fonroque où l'on découvre un Alain Moueix en zen attitude. Tout a été rentré la semaine précédente. Les vinifications se déroulent tranquillement,  à leur rythme.

Puis  visite à Ausone. Nous y discutons longuement avec Alain Vauthier qui est l'un des observateurs les plus passionnants de l'appellation (et donc, on apprend plein de choses). Il prend même le temps de nous raccompagner jusqu'à la voiture, qui n'était pas franchement à côté...

Enfin, nous voyons les nouvelles cuves de la Gaffelière en compagnie de Damien Bielle. C'est vraiment dommage que les travaux n'aient pu être achevés avant le bouclage du livre, car ça aurait fait de sacrées photos ! L'inox est teinté dans la masse. Ce qui apporte des couleurs assez exceptionnelles.

À peine étions-nous sortis de la Gaffelière que nous croisons David Suire ! Nous nous arrêtons quelques minutes dans les vignes de Beau-Séjour hDL et nous lui remettons trois livres d'un coup (en plus de B-S hDL : Larcis-Ducasse et Pavie-Macquin). 

Nous sommes maintenant à Cheval Blanc avec POC (Pierre-Olivier Clouet). Il est très content de ce qu'il a vendangé pour l'instant et semble optimiste pour la suite. Il faut dire qu'il a probablement l'un des terroirs les mieux adaptés à ces conditions difficiles, et des moyens techniques et humains à la hauteur des enjeux.

Nous en profitons pour faire un saut chez le voisin immédiat, la Dominique. Le coucher de soleil donne vraiment un sens à l'oeuvre de Jean Nouvel, devenant beaucoup plus qu'un simple chai. Par contre, il n'y a plus personne... Pas grave, nous les verrons demain...

Cheval Blanc, c'est pas dégueu non plus ;-)