« La ruée vers l'art » est un film documentaire polémique sur le marché ou le milieu de l'art contemporain de Marianne Lamour qui sort en salle uniquement à Paris et qui sera diffusé certainement sur Arte ou Canal +.
La ruée vers l'art est un documentaire à travers l'enquête de deux journalistes : Danièle Granet et Catherine Lamour. Bon ou mauvais, c’est selon les critiques !
Je n'ai pas vu le film donc je n'ai pas d’avis mais j'ai refait l'affiche de ce film car il y a des artistes qui luttent depuis des années contre cette dérive financière véreuse de cette culture néo libérale de l’art contemporain dans le monde, avec ces méfaits contre la communauté artistique et le laminage systématique de la création contemporaine grâce à la complicité des institutions publiques.
Je remercie sur radio France Inter Madame Kathleen Evin dans son émission « Humour vagabonde » pour ces mots personnels en présentation de ce documentaire : « La ruée vers l'art » .
Je la cite : « La réalisatrice Marianne Lamour a suivi pendant un an une enquête menée par deux journalistes Catherine Lamour et Danièle Granet sur le monde très fermé des collectionneurs et marchands d’art (…) où chacun recherchent les bonnes affaires dans ce grand marché de l’art (…) très rares sont ceux qui viennent acheter pour le plaisir. Dorénavant l’art est devenu un placement bien plus sûr que d’autres à condition que les marchands et les institutions acceptent de jouer le jeu très juteux pour tous de la hausse arrangée de la côte des artistes… » Merci Madame car vos mots sont justes sans avoir une profonde connaissance des enjeux soi-disant complexes de l’art contemporain, une critique souvent proscrite par ces usurpateurs magouilleurs autoproclamés « experts » en soi-disant art contemporain mais surtout en conneries et degré zéro de la pensée dit l’artiste plasticien Lili-oto.
J'ai noté que dans le journal Le Monde le documentaire « la ruée vers l’art » n’a qu’un petit encart avec une mauvaise critique. Mais dans ce même journal « le Monde », il y a par contre un immense article avec photo sur la future vente aux enchères à Londres au mois de novembre d’une œuvre de l’artiste américain Jeff Koons qui expose en ce moment à la biennale d’art contemporain de Lyon, une biennale d’un budget global de 9 millions d’euros ! Ben, voyons !
On lit en ce moment dans la presse par exemple ceci :
Journal le Monde :
Je cite : « Si le marché occupe un tel espace, c’est qu’il n’existe plus d’autre instance de légitimation valide, s'exclame Stéphane Corréard expert pour la maison de ventes
Cornette de Saint-Cyr ».
Analyse : Il n’existe surtout plus d’esprit critique dans les institutions publiques, dans la tête des conservateurs, des critiques d'art à la botte, dans la tête des
journalistes dans les revues d’art contemporain et dans la tête des élus, idem dans les pages de la presse comme dans le journal « le Monde » dit l’artiste plasticien Lili-oto !
Journal Libération :
Je cite : « Le film finit par faire le jeu de ce qu’il dénonce». Donc mauvaise critique pour ce documentaire « la ruée vers l’art » dans le journal Libération.
Analyse : Mais doit-on rappeler aux journalistes dans le journal Libération qu’il vaut mieux une critique maladroite que rien du tout. Mieux vaut une critique maladroite qui dénonce des dérives mafieuses de ce petit milieu fermé de l’art contemporain qui utilise de l’argent public, celui du contribuable avec une opacité totale pour dominer la création contemporain et écraser la communauté artistique pour uniquement spéculer et s’engraisser financièrement ce qu’aucune critique ne parle dans le journal Libération qui c’est totalement désintéressé depuis des lustres des nouvelles émergences artistiques hors ce système mafieux : technocrates et institutions publiques – marché et marchands d’art – riches collectionneurs financiers ou industriels.
En France, politiquement, il existe un vide sidéral de critiques, d’analyses dans les médias contre ces dérives scandaleuses aussi bien dans les institutions publiques que dans les collectivités territoriales gérées par cette « gauche !? » néo libérale et par la droite. Depuis des lustres, le journal Libération comme le journal le Monde oublient de dénoncer l’exclusion artistique en France, les abus de pouvoir des technocrates de l’art contemporain et des élus sur les artistes, l’opacité de la gestion des sélections d’artistes dans les expositions publiques et dans les achats publics. des journaux qui oublient de dénoncer l’absence d’alternance politique dans ce milieu culturel où règne le système de la magouille, des conflits d’intérêts, des délits d’initiés, des abus de position ou de pouvoir dit l’artiste plasticien engagé Lili-oto.
Lili-oto un artiste, comme beaucoup d'autres, interdit d’exposition et d’aides publiques depuis de longues années car il dénonce publiquement toutes ces magouilles des néo libéraux de gauche comme de droite ! Comme il controverse systématiquement sur les pièges des discours populistes de l’extrême droite au sujet de l’art contemporain ou de la création contemporaine.
Ci-dessous une proposition d'affiches ou d'images que j'ai réalisé plus proches des réalités de l'art contemporain pour le film documentaire « La ruée vers l'art » de Marianne Lamour :