Les recettes de la e-cig. font tourner les têtes
Publié le 16 octobre 2013 par Pascaletfred
C'est un peu la version moderne
de : "la bourse ou la vie". Depuis que la cigarette électronique a
dépassé le simple rôle de gadget pour devenir un vrai phnénomène de société, tout le monde
en veut à ses recettes, parfois au mépris de la santé. Y compris le
gouvernement (dont le ministère de la santé), qui mesure aujourd'hui le manque
à gagner. Avec près de 2 millions de vapoteurs en France (sur 13,5 millions de
fumeurs de plus de 18 ans), les recettes fiscales via les taxes partent en
fumée. Les buralistes l'ont bien compris et se mettent désormais à vendre la
e-cig, au même titre que les 600 boutiques disséminées sur le territoire. Et
tandis que les industriels du tabac préparent la contre-attaque, le gouvernement
phosphore pour récuprer le manque à gagner. De fait, les vapoteurs consomment
moins, voire pas, de tabac classique, donc les taxes et recettes de l'état
chutent (un demi-milliard selon le Figaro). Et comme une taxe supplémentaire en
cette période de fisclalité pesante serait mal venue, au Ministère de la Santé
on imagine reduire l'influence de cette cigarette électronique (trop chinoise,
trop méconnue, trop incertaine) mais surtout pas assez rentable. Il est ainsi
question d'en interdire la publicité, de l'interdire dans les lieux publics,
bref de lui faire la vie dure. A se demander si au Ministère de la santé on ne
préfère pas faire revenir le fumeurs au bon vieux tabac. Etonnant non ?