Toujours est-il que cette période tangente entre octobre et novembre, du fait d’un automne bien installé, l’ambiance générale est là la dépression, à la morosité et aux pensées morbides. C’est pour cette raison que je vais vous partager pour le coup des informations musicales assez dégueulasses pour ne pas que vous croyiez à une accalmie dans ce ciel tout gris.
Octobre, pire mois de la musique selon Mad’Moizelle
La première info concerne Patrick Wilson. Mais qui est-ce ? C’est un auteur et producteur américain dont la spécialité est de faire chanter des inepties à des adolescentes niaises. Et vous connaissez sûrement l’une de ses œuvres les plus diaboliques qui vous ont fait regretter vos fins de semaine :
Shhhhhh… Ta gueule, ta gueule, ta gueule… Voilà.
Et donc, après avoir entraîné une autre demoiselle à chanter son délire de manger de la dinde à Thanksgiving (je vous jure que c’est vrai), le revoici en ayant en bonne grâce une dénommée Alison Gold qui nous chante Chinese Food. Soit une chanson sans sous-entendus cochons (ou sinon, je n’ose imaginer ce que Patrick W imagine quand il voit un bol de ramen…) avec un clip où la demoiselle rêve de se gaver dans un traiteur à Belleville. C’est son droit le plus strict.
Ce qui n’est plus possible, c’est de laisser un pervers tel que Patrick Wilson en liberté. Ce sera quoi, la prochaine fois ? Une petite greluche de 14 ans qui nous vante les mérites du falafel ?
La deuxième info concerne Ève Angeli. Après avoir fait du télé-crochet, après avoir fait les jours heureux du Hit Machine en étant brune, après être passée pour une conne dans diverses émissions de télé-réalité (La Ferme Célébrités, Mon mariage à Las Vegas…), après avoir posé nue, après avoir tenté un come back dans la chanson avec la reprise d’une chanson italienne qui n’a pas tenu trois mois en tant que musique de supermarché, la Sétoise à voix et look de cagole a décidé de combiné tous ses talents. Comment ? En chantant une chanson de base (Paroles niaises + musique pseudo-rock, coucou Hollysiz !) et en ayant le clip qui va avec : fond rose, t-shirt pseudo-rock, guitare Hello Kitty (pardon ?), racines apparentes et, attention, strip-tease !
Ève, je t’en supplie, arrête tout. Tout de suite. Je ne sais pas, va t’enfermer avec tes chiens, monte une association pour les enfants leucémiques, mais ce n’est plus possible.
Paul McCartney : le retour de la momie
Playlist sanglante
Chiru, Golimar
Non seulement cette version indienne du mythique Thriller est à pisser de rire de ridicule pour les spectateurs occidentaux, mais Chiru l’a fait dans le cadre d’un très sérieux film de zombies Donga sorti en 1985. Preuve que, décidément, je ne comprendrai jamais rien au cinéma bollywoodien.
Le grand orchestre du Splendid, La salsa du démon
Estampillée chanson pour la débauche dans les soirées de nos parents (à l’instar de Gimme More de Britney S. pour certaines personnes de mon lectorat), ce morceau provoque des crises d’hystérie chez toute dame d’un certain âge déguisée en bonne sœur et l’hilarité de son mari qui s’est paré de ses plus beaux atours (bas résille, perruque de Liza Minelli, maquillage à la truelle avec supplément moustache…).
Mike Oldfield, Tubular Bells
La chanson qui servit de bande originale à L’exorciste (l’original de 1973 ^^) sert surtout désormais aux spectacles d’hypnotiseurs et aux magiciens. Il est vrai que cette ambiance un peu angoissante est de bon aloi pour créer une atmosphère mystérieuse dans une salle…
Au mois prochain, et d’ici là, ne regardez jamais la vidéo en sépia bleu d’une petite fille à côté d’un puits…