Unique comme le seul point sur un ‘i’
D’un univers conçu par un ‘j’
Battement de cil suivi du soupir sous entendu
Qui provoque une chaîne événementielle
Que l’ordinateur centrale n’a pas prise en compte
Dans son ineffable calcul des possibles
Un fil traînant au bas d’un écran en suspens
Alors que les étincelles cascadent vers
La formation de la matière depuis le verbe
Une molécule à la fois par vagues et tourbillons
Qui s’empilent se tordent dans le sens opportun
Pétant des câbles dans le Lego de l’ego du peuple
Comme ma parade permanente, son sourire
Qui passe par là juste pour voir si tout va ben
Considérant les besoins de comparaison
Je remonterais l’horizon vers, oh disons
L’an 190 AJC (Avant Jules-César ou
Un autre J-C si ça se chante au pied d’une croix
Même période, biographie identique, siamois?
En quasiment tous les points) et, oups!
Considérons les comptes-rendus des
Témoins en moins oculaires
Consulats de: Marcus Claudius
Tel qu’il est écrit
Et Quintus Fabius Labeo an 183 AJC;
“Il a plu du sang pendant 2 jours
Dans la région de Vulcan, et la même
Chose eut lieu en Concorde
Sur les côtes de Sicile, une île a
Émergé de l’océan, pendant que Hannibal
Se faisait empoisonner en Bithynie
Tel un pauvre mal pris”
Pas pour me plaindre mais c’est vrai
Ces vingt siècles et des poussières
De chasteté sous la ceinture, merci
Toutes les filles de mon âge et plus jeunes
Vous saurez que si je fus un mauvais garçon
Ce n’est pas par choix qu’on se fait tout un plat
C’est en grande partie dû à cela, pas le choix
Mais mélange spontané de vocabulaires oblige
Détournement de focus mais pas en Ford
Parce que je t’attend quelqu’un au bout du quai
Au déraillement de mes promesses
Horizontales adressées vers un paradis que
Je me créai de poussière opiacée opaline
À modeler les infinis nuit et jour tel un pont
Faute à l’insomnie, à en relire la prescription
Le jour où elle sortira enfin de détention
À bout de nerfs rallumant son mégot
Aura enfumé du torride boucan de la liberté
Pas plus tolérable que l’éternité du poing brandi
Dans un cimetière tatoué: Parking
Les odieux spectres du bonheur capitonné
Notre poussière calcifiée au bord de faire faux bond
La pensée magiques coulant à pic, la camisole
De force au bout de la planche enflammée
Revenue des morts pour ressusciter ensemble
Danser sur un des pieds d’égalité avec mère nature
La valse qui termine le corps en boucle
Je reviens me recroqueviller en son sein
Et dans le giron de l’amer je me créai
Tout éparpillé l’éclair d’un cri…