Le Jeu d'or : Tara King, la partenaire de John Steed, disparaît mystérieusement. Ce dernier, accompagné d'Emma Peel, se lance à sa recherche. Leurs soupçons se portent rapidement sur un étrange club très select où le jeu est roi.
Arc-en-ciel mortel : Alors qu'Emma Peel retrouve son mari après trois ans de séparation, elle est confronté à un étrange phénomène : les habitants de Pringle on sea, un paisible village, semblent avoir disparu. Très vite, Emma et son mari sont attaqués par des Incas qui semblent sortis d'une malédiction. Steed se joint à eux pour résoudre ce mystère.
J'ai toujours aimé la série Chapeau Melon & Bottes de cuir. Le charme de l'Angleterre, des sixties, des séries d'espionnage, du fameux tandem Diana Rigg et Patrick Macnee, les arguments en faveur de cette série sont nombreux. Et si je ne suis pas adepte des novélisations - adapter un film en livre, le plus souvent en roman - j'ai néanmoins été très curieuse de découvrir ce comics signé deux grands noms de la BD, Grant Morrison et Ian Gibson. Et je n'ai pas été déçu. Les deux aventures présentées dans cet album sont très différentes mais elles permettent au duo d'enquêteurs de faire preuve de tout son talent et déjouer les pièges qu'il rencontre. Le Jeu d'or offre une galerie de personnages mégalo assez intéressante et l'intrigue, très bien ficelée, demeure assez classique. Vengeance et jalousie sont au coeur d'un gigantesque jeu démesuré, destiné à piéger Steed. Arc-en-ciel mortel, pour sa part, plonge dès les premières pages dans le surnaturel avec la malédiction Inca qui s'abat sur le petit village où Emma Peel et son mari ont passé leur première nuit de noces. Les dessins de Ian Gibson ont ceci d'intéressant qu'ils rendent hommage à l'univers de la série et à son époque. Les traits émaciés des personnages ainsi que le travail sur les ombres offrent un rendu superbe. Les planches sont très dynamiques et alternent les plans. Le rendu est très cinématographique et permet un clin d'oeil supplémentaire à la série originelle. En clair, un album fidèle à la série dont il provient, très agréable à lire et servi par deux pontes de la BD, ce qui ne gâche rien, avouons-le.
Et voilà ma 58e participation à la
Un grand merci à Bénédicte et aux éditions