Croire en la France ? Les raisons d’’être optimiste.
Publié Par Guillaume Cairou, le 16 octobre 2013 dans Économie générale, Entreprise et managementMiser sur les atouts de la France. Libérer ses talents pour retrouver sa croissance.
Par Guillaume Cairou.
À l’’heure où une majorité de Français ne ressentent pas d’’amélioration de la situation économique française et ne font majoritairement pas confiance au gouvernement pour améliorer la situation, je tiens à rappeler que la France a de nombreux atouts qu’’il convient d’’avoir en tête. J’’ai une conviction. Ce n’est qu’’en étant optimiste que nous réussirons à les valoriser pour libérer leur potentiel.Une série de chiffres publiée me conduit à mesurer l’immense potentiel de notre pays à qui je dois beaucoup parce qu’’il m’a permis de réussir. C’’est donc avec volontarisme mais sans excès d’optimisme, que je pense possible de sortir ensemble de l’’océan de morosité dans lequel nous baignons depuis trop longtemps.
La France est la 5e puissance économique mondiale.
La France est le 4e investisseur économique mondial à l’étranger.
La France est le 5e exportateur mondial.
La France est la 6e destination mondiale des investissements directs étrangers.
La France est la 2e place boursière d’’Europe.
La France est la 4e puissance agricole du monde.
La France est la 1ère destination touristique mondiale.
La France a l’’une des 4 métropoles mondiales.
La France a une langue parlée sur les 5 continents.
La France est le 5e pays d’’accueil des scientifiques et des étudiants.
La France est le 3e pays d’’accueil des doctorants.
La France est la 2e meilleure place où vivre et investir.
La France est le 2e pays le plus peuplé d’Europe.
La France fournit 3% de la richesse mondiale.
La France est l’’une des économies du monde les plus ouvertes.
La France est le 6e exportateur de biens.
La France est le 5e importateur de biens.
La France est le 4e exportateur de services.
La France est la 6e puissance scientifique mondiale en termes de publications et en dépenses intérieures de R&D.
La France est le 3e marché mondial du capital-investissement.
La France que je vis a des atouts inestimables. Dès lors comment accepter qu’’elle reste victime de ses contradictions ? Je suis convaincu que ses atouts précieux peuvent lui permettre de ne plus souffrir de ses fantasmes. Elle fantasme trop de la success-story américaine au milieu de la « cool mais idéalisée » Silicon Valley mais elle fantasme aussi trop sur le paysage industriel allemand « rempli mais surestimé » d’’ETI performantes et exportatrices qu’’elles lui envient.
La France que je vis souffre par ailleurs d’’un trop plein d’’acteurs isolés. Chaque ministère avec ses administrations et chaque collectivité agit de son côté. Lançant leurs propres initiatives sans même prendre en compte celles des autres. Ils agissent au final inefficacement au détriment d’’une lisibilité qui serait salutaire pour nos entreprises et leurs créateurs. Ce mille-feuille d’’interlocuteurs, cette profusion de labels et d’’initiatives désordonnées est un handicap dont la France souffre.
Enfin, la France manque de 3 milliards d’euros par an pour financer ses entreprises innovantes. Résultat de ce déficit crucial ? Non seulement, la France est incapable de créer de nouveaux champions nationaux et internationaux en misant sur les projets de ses porteurs de projets mais elle est surtout incapable de créer des emplois qui permettraient de surmonter son fléau du chômage.Les startups américaines ont créé plus de 5 millions d’emplois par an sur la période 1995-2013. Peut-on s’’en priver ? Je ne le crois pas. Inspirons-nous en car…
… c’’est donc en faisant confiance aux entrepreneurs que nous renforcerons la capacité de notre pays à relever les défis qui se posent à lui et à entamer avec optimisme une transition vers le XXIe siècle !
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