Assistera-t-on à une lutte des drones ? Ceux de l’État contre ceux du peuple ? C’est surtout une extension de l’hégémonie des vidéos qui est en jeu et celui qui aura la video la plus sensationnelle pourra plus facilement convaincre qu’il est légitime. Le drone est ici utilisé comme une caméra volante.
Civil eyes se décrit ainsi: utiliser les drones pour filmer et prévenir les abus de la police lors des réunion pacifiques.
La brutalité de la Police contre des manifestants pacifiques est un problème important dans le monde entier. Filmer et dénoncer les violences policières peut être une aide pour les victimes lors des procès et cela peut dissuader ces brutalités pour le futur. Actuellement, les brutalités policières restent impunies car personne ne peut les dénoncer.
CivilEyes.me est un outil de collecte de preuves vidéo pour documenter et empêcher les violences policières.
Le système CivilEyes.me se compose de trois pièces majeures :
- Un ou plusieurs petits drones fiables, avec une caméra vidéo embarqué.
- Une application mobile qui peut être utilisée par les manifestants pour envoyer un signal de détresse indiquant l’endroit où les policiers abusent de leur autorité.
- Un logiciel récupérant tous les signaux de détresse pour qu’un ou plusieurs opérateurs/coordonnateurs envoient des drones sur les points chauds et enregistrer des vidéos.
Ensuite le site décrit comment aider financièrement cette entreprise et prouve que c’est tout à fait légal aux Etats Unis. C’est un outil de sousurveilance, un peu comme l’ont été les occucopter lors de l’ »occupy Wall Street ».
On se rappelle aussi que des drones ont été utilisés par les populations manifestantes en Turquie (et ailleurs…) et que les autorités n’ont pas apprécié cette ‘surveillance inverse’.
Civil Eyes.me se propose d’organiser ces témoignages vidéos avec un solution très complète. Les dons ou investissements dans cette entreprise ou organisation sont actuellement bloqués. Un business basé sur la colère du peuple… cela donne à réfléchir sur notre société.