- Trouver LE thème graphique qui va bien
Tu définis tes critères, tu parcours des dizaines voire des centaines de listes de thèmes avant d’en choisir un. Tu essaies d’apporter une touche personnelle pour avoir un blog vraiment unique… et tu t’aperçois que le thème si ardemment cherché ne convient pas pour tel ou tel détail. Et tout est à refaire… - Faire fonctionner ton blog
Tu peux choisir un blog hébergé sur une plateforme comme blogger ou WordPress.com pour éviter les prises de tête techniques. Mais tu voudras faire quelques paramétrages spécifiques, ajouter quelques plugins ou quelques widgets… Un blog qui fonctionne bien ET comme tu le veux est un défi sans cesse renouvelé. - Ecrire ton premier billet… puis un deuxième.
Le premier billet est le plus facile ou le plus difficile. Si tu te contentes de dire bonjour et d’annoncer tes intentions, ça ne compte pas. Que ce soit le premier ou le deuxième, c’est le premier « vrai » billet dont je parle, celui pour lequel tu choisis un sujet, fais des recherches, t’aperçois qu’il a été traité dans 1000 autres blogs, qu’on a donc volé TON idée et que tu n’as plus qu’à en trouver une autre. Au pire, tu trouves un angle vaguement inédit et tu devras citer quelques-uns de ces enfoirés qui ont déjà rédigé des billets sur le sujet. - Obtenir tes premiers visiteurs
Si tu as un peu d’expérience du web, tu es tenté de gérer ton blog comme un autre projet. Sur le mode pilote automatique, tu vas donc créer un compte Google Analytics et attendre fébrilement le raz-de-marée de visiteurs qui ne manquera pas d’emporter la blogosphère sur son passage. Tu vérifieras fiévreusement si l’ajout du code s’est bien passé, tu resteras quelques jours bloqué à un visiteur unique (toi) avant de demander à quelques bienveillants de cliquer sur ton billet « juste pour vérifier que tout fonctionne ». Bienvenue dans l’école de la patience et de la persévérance. - Lire le premier commentaire
Il est possible que ce premier signe de reconnaissance prenne la forme suivante :Super ton billllet c’est un des meyeur que g lu sur le sujettt et je vais partajer. Eh n’oublies pas si tu a besoin de pompes à chaleur, va sur vite le site pompesachaleursquirechauffentmemelecoeur.com
Réjouis-toi, les spams sont également un signe que tu existes. Puis viendra le premier commentaire, peut-être un simple Merci pour la citation d’un confrère blogueur compatissant mais tes yeux se rempliront de larmes comme ceux d’une jeune actrice qui reçoit son César du meilleur espoir.
- Avoir un premier abonné
Celui-ci occupera une place de choix dans ton coeur de blogueur. Il te signifie que ton blog présente tellement d’intérêt qu’il mérite d’être suivi régulièrement, qu’il possède désormais ce petit goût de revenez-y, gage de succès s’il en est ! Accueille avec plaisir ce bourrin qui s’est promis de commenter chaque billet de ton blog en DoFollow en pensant que 350 liens d’un même domaine va lui assurer les faveurs de Google. - Voir un billet partagé sur les médias sociaux
Il s’agit également d’un vrai signe de reconnaissance. Certes, il ne s’agira peut-être que d’un pin de l’illustration dont tu n’es même pas l’auteur alors que tu as rédigé un billet de 30000 signes. Ou un petit malin retweetera ton billet avec le hashtag #portenaouak. Je plai-sante : on peut visiter ton blog par erreur, mais le recommander témoigne de la qualité accordée à un billet. - Etre cité par un confrère
On va crescendo dans ton adoubement par la communauté. Quand un blogueur fait un lien vers l’un de tes billets, il s’engage bien davantage que sur un tweet puisqu’il se montre généralement plus sélectif. Payez-lui un coup virtuel en le remerciant et en le gratifiant d’un lien retour dans les plus brefs délais, sinon ce lien pourrait disparaître comme par enchantement… - Entrer dans un classement de blogs
A tes débuts, tu t’inscriras sur des annuaires et des classements de blogs juste pour te faire connaître. Ensuite, tu rentreras par la petite porte et tu te diras que 43268e au bout de quelques mois, c’est merveilleux par rapport au nombre de blogs qui existent dans le monde. Avec un peu de chance et d’acharnement, tu figureras dans le TOP 100 et tu en parleras à qui veut t’entendre… ou pas (dans la vraie vie, tout le monde s’en fout mais ne gâchons pas la célébration qui récompense des heures de travail ingrat). - Gagner ses premiers euros
Conséquence directe de ta notoriété, tu gagneras tes premiers kopecks : 10 cts d’AdSense par ici, un calendrier Aubade gratuit que tu cacheras en vain, un étui pour iPhone 4 alors que tu as un 3GS… Tu seras sollicité pour faire gagner sur ton blog des cadeaux que tu considéreras en ton for intérieur avec le même attendrissement que le collier de nouilles de la fête des pères. - Participer à sa première chaîne de blogs
Redevenons sérieux : plus que le backlink, l’invitation à une chaîne de billets consacre le réseau relationnel que tu as pu construire. Un nombre important de visites suffit pour obtenir la reconnaissance commerciale décrite au point précédent. La cooptation par tes pairs marque le plus bel aboutissement, celui que tu ne peux pas acheter. - Lire un message d’encouragement
D’autant plus plaisant que tu ne l’attends pas. Les commentaires sur tes billets peuvent être intéressés puisqu’ils servent (aussi) la visibilité de leur auteur. Le jour où un quidam prend le temps d’utiliser un formulaire de contact juste pour te dire qu’il apprécie ton blog, alors tu pourras prendre une double dose…
Bonus : les premières fois spéciales WordPress :-)
Je ne vais pas les détailler : si tu as choisi de mettre ton blog WordPress chez un hébergeur, tu sais.
- Installer WordPress sans bug en moins de 10 essais
- Mettre à jour avec la dernière version sans tout réinstaller et en restant en deça des deux heures
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