Les chercheurs australiens ont examiné 6 SNP (single-nucleotide polymorphism), le type le plus courant de variation génétique, identifiés à partir de l’ADN de 934 femmes, âgées de plus de 60 ans, suivies durant 18 ans, participant à une cohorte sur la santé osseuse (la Dubbo Osteoporosis Epidemiology Study -DOES). Pendant la période de suivi, 102 fractures de la hanche ont été constatées, soit une incidence de 11 %.
L’étude montre que,
- avec un génotype à faible risque, le risque de fracture est de 10%,
- avec un génotype à risque élevé, il atteint 16 %.
Prendre en compte aussi le génotype dans la prédiction du risque de fracture : Des données qui pourraient permettre de mieux prédire le risque de fracture de la hanche, à combiner avec les autres facteurs de risque connus comme l’âge, les antécédents de chutes, de fractures, la densité minérale osseuse et un IMC faible. En conclusion, une femme du même âge avec les mêmes facteurs de risque cliniques présente un risque accru de fracture de 82%, si elle a le génotype FTO à risque élevé. Alors que le gène FTO s’exprime aussi dans les cellules osseuses, il pourrait intervenir dans le remodelage osseux même si le mécanisme sous-jacent reste mal connu.
Source: Clinical Endocrinology DOI: 10.1111/cen.12335 Association between fat mass and obesity-associated (FTO) gene and hip fracture susceptibility (Visuel © freshidea – Fotolia.com)