The Good Wife // Saison 5. Episode 3. A Precious Commodity.
Il n'y a pas à dire ce début de saison 5 de The Good Wife est tonitruant. Il accentue le rythma au fil des épisodes et parvient même à donner encore plus envie de voir la suite.
Ce troisième épisode était tellement passionnant. Il est difficile de parler de The Good Wife sans parler de chef d'oeuvre car finalement cet épisode en était un. Truffé de
belles trouvailles scénaristiques et pas seulement du point de vue de la narration de l'intrigue de la saison, mais aussi du point de vue du cas de la semaine qui s'attaque à un droit des
américains. Cet épisode m'a donné l'impression d'assister à quelque chose d'étrange, de nouveau et de tellement rafraichissant. Je suis terriblement déçu que 16 millions d'américains aient
préféré regarder le premier épisode de la saison 4 de The Walking Dead car bien que la série de AMC soit assez plaisante, globalement elle ne l'ait pas autant
que la saison 5 de The Good Wife. On ne peut pas comparer du pâté de campagne avec du caviar, tout simplement. Et cet épisode était un caviar exquis. Comme l'on en voit bien trop
rarement en télévision actuellement. La dernière fois que j'ai été autant submergé par un épisode cela date de lundi dernier quand j'ai vu le dernier épisode de Boardwalk
Empire.
A la fin de l'épisode précédent, Diane terminait son interview avec la presse en achevant Will dans son dos. Elle nous révèle dès le début de cet épisode qu'elle a dit à la presse qu'il avait
volé 45 000 dollars à un client et que cela lui avait valu d'être poursuivi, tout cela de façon très éloigné de la presse. Avec cette trahison, Will ne peut plus du tout garder Diane à ses côtés
et organise des réunions secrètes à un étage désaffecté de l'immeuble avec David Lee, les autres partenaires et… Alicia. Ce que j'ai adoré dans ces réunions c'est à la fois le côté secret et
excitant du fait que Alicia est sur le départ mais qu'elle ne l'a encore dit à personne. Au fond, Alicia est en train d'avoir tout ce qu'elle veut depuis le début, être "managing partner" à
Lochkart / Gardner. Will est en train de lui offrir le St Graal mais au fond ce serait encore une fois un moyen pour Will de garder la main sur la firme et presque de laisser Alicia dans son
coin. Cette dernière a envie d'indépendance et de quitter la firme qui lui a pourtant donné sa chance il y a de ça presque cinq ans. Christine Baranski était brillante dans cet épisode, notamment
quand elle dit ne pas accepter un accord qui avait été passé avec Stern, un ancien "managing partner" de la firme.
![Critiques Séries : The Good Wife. Saison 5. Episode 3. vlcsnap-2013-10-15-00h05m42s29.png](http://media.paperblog.fr/i/679/6791861/critiques-series-the-good-wife-saison-5-episo-L-qHLRVr.png)
The Good Wife tente aussi de nous montrer ce que Alicia peut réellement faire finalement. Elle a deux choix, deux bons choix. L'un lui offre une certaine stabilité l'autre l'occasion d'aller vers quelque chose qui ne peut que lui plaire, lui permettre enfin de faire la justice qu'elle a envie de faire. Le cas de la semaine était lui aussi passionnant. Nous avons Tara, une mère porteuse pour un jeune couple sauf que le foetus est malformé et les parents veulent qu'elle avorte. Mais Tara a envie d'aller aux termes de la grossesse. La GPA est quelque chose de très difficile à gérer d'un point de vue judiciaire. Notamment car l'on parle ici de la vie potentielle d'un futur enfant. Certes ce n'est qu'à l'état de foetus mais je pense sincèrement que l'on ne devrait pas rejeter l'envie de quelqu'un d'aller au termes d'une grossesse même si au fond l'enfant n'est pas le fruit de sa semence et de son ovule. Tout cela permet à la vois de mettre Alicia et David Lee en avant. Ils vont être royaux sur l'affaire et défendre celle-ci avec toute la conviction qu'ils peuvent mettre dans l'affaire. The Good Wife gagne encore une fois des points avec son cas de la semaine. Passionnant à souhait.
Note : 10/10. En bref, cet épisode était un grand moment de télévision. Pas seulement pour ses intrigues mais aussi pour la manière dont il nous met dans l'ambiance et nous prépare au "Yes" final, permettant de délivrer le couperet attendu.