Lorsque j'ai entamé mes recherches autour de la meilleure utilisation de la sophrologie au travail, j'ai énormément insisté sur le repérage des stresseurs. On qualifie de stresseur un événement ou une situation extérieure (ce peut aussi être le comportement d'une personne) qui déclenche un état de stress.
J'en ai dénombré plus de cinquante parmi les plus courants dans le contexte du travail.*
Connaître ses propres stresseurs (ses "déclencheurs de stress") permet non seulement de mieux se connaître mais d'anticiper sur certaines réactions. Car si le stresseur est la plupart du temps imprévisible (ex.: un délai dont la date impérative change), son traitement peut être préparé. Anticiper sur ses stresseurs permet de mieux les gérer - surtout quand on ne peut pas complétement les supprimer.
La bonne connaissance de ses stresseurs participe aussi à une meilleure conscience de soi - un des aspects que l'on cherche à développer par la pratique de la sophrologie et la quête d'un meilleur équilibre corps-esprit au bénéfice de sa vie quotidienne.
Parmi les stresseurs au travail, on trouve :
- une surcharge d'activité
- une mauvaise gestion de la pression
- la peur de ne pas y arriver
- une difficulté à prendre de la distance
- un excès de perfectionnisme
- un manque de moyens
- des doutes sur ses compétences
- la crainte de perdre son emploi...
...et parfois plusieurs de ces stresseurs se cumulent !
Pour s'en sortir, il convient de mettre en place une véritable stratégie anti-stress, en adoptant la méthode de la double approche :
- prendre en compte ses stresseurs et les faire évoluer quand c'est possible
- agir individuellement sur les effets du stress perçu, grâce à la sophrologie
*Pour aller plus loin :
"La sophrologie au travail, et autres techniques pour rester zen", chapitre 3 : Face au stress, adoptez la double approche