Des amis imaginaires, une machine incroyable, une atmosphère pleine de rêves où tout est permis... Eddie le solitaire voit s’ouvrir devant lui un vaste champ des possibles. Il construit son monde comme bon lui semble, la nuit étant son terrain de jeu favori. Grâce à elle il s’évade et s’invente l’échappatoire idéale.
Les illustrations en noir et blanc à la plume d’Estelle Billon fourmillent de détails (avec une mention spéciale pour la photo de classe) et sont au service du récit. Un garçon à part comme Eddie valait bien un univers graphique aussi particulier et aussi expressif.
Un album original, décalé, dont le caractère intimiste est renforcé par son petit format. Typiquement le genre d’ouvrage avec lequel un enfant pourrait avoir envie de s’isoler afin de profiter en solitaire d’un délicieux tête à tête avec Eddie le rêveur.
Bonne nuit Eddie d’Amélie et Estelle Billon. Grasset jeunesse 2013. 32 pages. 12 euros. A partir de 6-7 ans.