D’après le secrétaire britannique à l’énergie Ed Davey, interrogé dimanche par la BBC, Londres est désormais « extrêmement proche » d’un accord avec EDF portant sur la construction et l’exploitation de deux réacteurs nucléaires de type EPR à Hinkley Point, en Angleterre.
Une déclaration qui vient corroborer une publication du Wall Street Journal parue samedi sur son site Internet, et selon laquelle les deux parties n’avaient jamais été aussi proches d’un accord.
Avant de se lancer dans ce projet de construction, l’électricien français voulait obtenir des garanties financières auprès du gouvernement britannique. Des garanties qui devraient se présenter sous la forme d’un prix de rachat fixe du MWh produit (probablement plus de 90 livres) et d’une garantie de plusieurs milliards, le coût total du projet étant estimé à 16,5 milliards d’euros.
Au total, EDF prévoit la construction de 4 réacteurs de type EPR outre-Manche. L’officialisation de l’annonce de la construction du premier d’entre eux pourrait intervenir d’ici la fin octobre.
Pour éviter un manque d’électricité et des coupures géantes, le Royaume-Uni, dont une partie du parc de production électrique arrive en fin de vie, projette d’investir 100 milliards de livres d’ici à 2020.
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