A quoi bon la richesse ?
A quoi bon le pouvoir ?
A quoi bon le corps ?
A quoi bon ces efforts ?
Quelques jours suffisent au Temps
Pour tout défaire.
La sagesse selon Vashisth, 1, 18, 39
Voyez cette vieille femme. Elle survit dans un bidonville de Calcutta. Elle est pourtant l'arrière-petite fille de Bahadur Shah Zafar, un roi moghol dont les richesses rendaient jaloux les souverains anglais :
La police peut surgir n'importe quand, des juges vous envoyer en prison : juste un concoure de circonstances. Une méprise, une confusion. Une malheureuse coïncidence. Voilà le samsâra. Nous sommes conscience infinie, à jamais bienheureuse. Mais, par une suite de hasards et de faux-semblants, nous croyons êtres des créatures mortelles, un personnage soumis au destin.
Ecoutez cet homme chanter un poème de Kabir : "Le cygne est reparti seul de cette foire qu'est le spectacle du monde..." Ce chanteur, K. Gandharva, était un enfant prodige. A l'aurore de la jeunesse, il est terrassé par la polio. Plus de poumons. De cette terrible épreuve, il sortira un nouveau style de chant :
Autre poème de Kabir chanté par K. Gandharva, "Tout est magie d'illusion, Mâyâ..." :
La vie est une succession de beaux rêves et de cauchemars. Réveillons-nous.