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REPORTAGE : Pari réussi ! Tommorrowland est officiellement devenu TomorrowWorld aux Etats-Unis

Par Misteremma @misteremma

Quand on a eu la chance de déjà vivre l’exceptionnel, on ne sait pas vraiment si on va retrouver la même expérience en partant à l’aventure.

Vendredi 16h, en quittant Downtown Atlanta, l’excitation monte, de nombreux shuttle’s se mettent en route vers les ‘Hills’. A l’intérieur de ces vans, on peut retrouver des drapeaux, de la couleur, de l’énergie, des ‘pèlerins’ du monde entier.

A mi-chemin, une petite pancarte, sur une grande route nationale indique : « EVENT, please turn right ». Nous sommes maintenant à la campagne, quelques maisons jonchent la route, certaines simples, en bois et d’autres sont de véritables demeures avec écuries.

Et puis, tout à coup, au détour d’une petite route de campagne, un immense parking dans les champs, les moustiques sont là pour nous accueillir mais c’est surtout le vrombissement des basses provenant de la scène principale qui fait vibrer notre coeur.

Ca y est, nous y sommes, dans une réalité parallèle.

L’organisation est pareille que pour Tomorrowland, sans soucis, très fluide même, on se sent tout de suite encadrés et le tout dans la bonne humeur. Comme en Belgique, tout le monde sourit, les festivaliers mais aussi les personnes qui nous accueillent, et c’est très agréable car c’est sincère.

L’organisateur a pris soin de choisir un superbe terrain, avec des lacs, des ponts temporaires pour rejoindre les rives, des maisons dans les sous-bois, des champignons couvrant les festivaliers de bulles à savon. Le site est aussi plus étendu que celui en Belgique. Certains aimeront ce côté non tassé, d’autres trouveront que cela peu éventuellement faire baisser l’ambiance. En tout cas pour moi, c’était parfait.

Les belges sont présent en masse, plus de 3000 auront fait le déplacement en Géorgie sur les 50.000 personnes qui auront foulé le sol de Chattahoochee Hills chaque jour. C’est d’ailleurs assez impressionnant de voir l’enthousiasme des personnes que vous croisez lorsque vous portez un drapeau belge sur le dos. Tout le monde ou presque sait que le concept du festival est né en Belgique. Dès lors vous avez droit à une overdose de chaleur, d’accolades et de reconnaissance lorsque vous êtes repéré comme venant du plat pays. C’est assez magique.

Le line-up bien étalé sur les 3 jours est complet.

Sur 8 différentes scènes et ambiances, pas moins de 300 DJ’s auront fait trembler les foules et les plaines.

Sans trop parler des artistes les plus en vue dans ce genre de festival : Calvin Harris, David Guetta, Tiësto, Afrojack… il y avait également une scène belge avec entre autres Regi et Dimitri Vegas and Like Mike.

Mais mon set préferé sera celui d’Axwell qui aura littéralement enflammé la scène principale samedi soir. Sa générosité et son énergie ont donné un coup d’adrénaline à l’ensemble du domaine. Ce Suédois qui a fait partie du groupe Swedish House Mafia m’a emporté dans ses basses.

Le son est abordable par tous, c’est peut-être ce qui fait qu’il soit tellement apprécié par les foules.

En plus, il nous aura gâté avec le spectacle pyrotechnique le plus élaboré et le plus long de tout le weekend.

Vous pouvez revivre ce moment ici :

Mais rassurez-vous, ce festival hors normes sera d’ores et déjà de retour l’an prochain en Belgique, pour le traditionnel Tomorrowland et ici aux Etats-Unis au même endroit pour TomorrowWorld.

Tout au long du festival, il s’est murmuré que l’ambition des organisateurs est sans limite et que la prochaine étape pourrait être de mettre sur pied une édition par continent et l’Afrique semble être sur la liste. Cape Town ? Un festival avec un Safari ? Nous verrons bien où la magie opérera à nouveau….

Yesterday is History, Today is a gift, Tomorrow is Mystery.


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