Alors que je jouais au tarot, j’ai eu une quinte de toux.
Malgré l’atout, j’ai perdu ; c’était une mauvaise excuse, j’en conviens.
Ma devise du moment était : tu tousses pour un , un pour tous !
Avec Descartes en main, on aurait pu dire aussi : je tousse donc je suis !
Trêve de culture.
Fort de cette expérience, je prenais garde !
Il faut savoir que le tarot mène à tout ; tarauder mène à toutes les filières, qui mènent à leur tour à boulonner.
C’est un travail que de jouer aux cartes même si ça tire sur les cervicales, enfin sur l’atlas.
C’est également décoiffant comme jeu, plus vous gagnez plus la mise en pli augmente et à force d’écarter les plis, les rides s’estompent, vous faites d’une pierre
deux coups !
Le tarot, contrairement à sa fonction, ne contient pas de vis, c’est pourquoi il est sponsorisé par la fonction publique grâce notamment aux 35 heures.
En revanche, les animaux y sont interdits, on vous y met en garde contre le chien.
Vous voyez les jeux de cartes multiplient les avantages, qu’ils soient culturels, de santé publique voire de fonction publique ; d’autres encore apportent
l’aspect économique en plus comme le bridge qui évite les frais dentaires.
La belote également vous désaltère lorsqu’elle est de comptoir et, dans sa version basque, elle devient cardio-training.
Malgré tout cela, les cartes sont mal vues ! C’est inconcevable !
Sans doute une question d’échelle ?
Les gens veulent monter par ambition et ne savent même pas se servir d’une échelle et, par dépit, envoient des cartes postales pour provoquer l’envie, en signifiant
aux destinataires leur point de vue…panoramique.
Et quand ce ne sont pas des cartes de vœux protocolaires, témoignant leur absence de contact direct et leur manquement au savoir jouer dans les relations
sociales !
Non, franchement, les jeux de cartes traditionnels ne doivent pas passer à l’as !
Dans la vie, on apprend à tirer les bonnes cartes pour une réussite envisagée en commençant en début d’année par tirer les rois. Et je ne m’adresse pas qu’aux
homosexuels !
Ce serait cavalier.
Les cartes en mains, vous irez loin, vous serez habillés pour l’hiver et non pas comme l’as de pique. Vous ne resterez pas sur le carreau à lécher les vitrines,
c’est une histoire de cœur !
Alors piquez-vous au jeu et non sur les piquets de grève, reprenez la main, servez-vous de vos atouts et coupez d’avec le rythme infernal qu’on nous impose et qui
nous écarte du jeu de la vie. Ne vous défaussez pas, soyez intègre, fournissez à la couleur de votre bonne mine et vous remporterez la partie.
Bon, il est midi et carte, j’arrête là la bataille mais patience, ce sera une réussite et ne me dites pas : Joker !!!
© Cébéji