Andros Twnsend a les moyens de devenir l’une des révélations de la saison à venir. Après avoir été élu meilleur dribbleur d’Europe, le milieu de terrain de Tottenham commence à conquérir le coeur des supporters de la séléction national. Focus.
Jeune (22 ans), inexpérimenté et pourtant plein d’audace et de sérénité. Aligné d’entrée de jeu face au Montenegro par Roy Hodgson, Townsend a séduit. Au service du collectif et buteur à un moment crucial du match, les Three Lions lui doivent énormément sur ce match et c’est grâce à lui que les hommes de Roy Hodgson gardent la main sur l’Ukraine.
Forcément, Hodgson ne regrettait aucunement d’avoir offert une première sélection au nouvel homme fort de Tottenham. « On se posait des questions sur la titularisation de Townsend, on pesait le pour et le contre mais lui doit être ravi. On avait prévu quelque chose, que sa vitesse nous ouvre des portes contre une défense regroupée, et finalement c’est ce qu’il s’est passé, se félicite-t-il. Pour un jeune, ce n’est jamais facile de faire ses débuts avec la sélection, mais il a eu un grand impact. Et il a réussi à reproduire ce que je l’avais déjà vu faire à QPR l’an passé et Tottenham cette saison. »
L’année Townsend
De retour à White Hart Lane après un premier passage et une multitude de prêts infructueux dans des clubs anglais de seconde zone, le Londonien semble franchir un cap important en 2013-2014. En Premier League, André Villas-Boas lui accorde sa confiance. Du coup, cette première sortie en séléction sert de récompense. « Je suis tellement fier d’avoir représenté mon pays, j’ai essayé de jouer normalement et tout s’est bien passé », a-t-il réagi sur Sky Sports. Mais la route est encore longue et la concurrence est rude. Ce qui est sûr, c’est que Townsend a une belle carte à jouer, et si il continue à enchainer les prestations de haut niveau, rien ne pourra l’arrêter