L’espace d’abord, tout comme on imagine un vrai loft, étages épars, béton et blanc, escaliers nude, grandes fenêtres et même un petit jardin qui était malheureusement fermé. Capacité 200 personnes : une soirée privée aux yeux de la loi, ce qui implique donc qu’il n’y avait pas de lois, justement. La dose parfaite de gens et de sourires a enchanté l’ambiance, belle à travers la lumière du jour, hilarante dès la nuit tombée.
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Les djs du zéro-zéro ont énervé la piste, dans le bon sens du terme j’entends, suivis par Tom Joyce & Juliano et Pit Spector en live qui ont progressivement basculé vers un univers plus rond, heureux et house. Une alchimie parfaite entre le peuple, les ondes, la musique et la lumière, une moiteur enfumée jamais oppressante mais délectable bref… une soirée très très réussie. Malheureusement, la sauterie se terminant à minuit, notre moral dégringola dans les talons de la fête et il ne fallait pas le laisser ainsi. La solution fût un peu trop vite trouvée.
Direction la Villette Enchantée pour la Noctua. Atmosphère très froide comparée à ce que nous venions de vivre, système son minable malgré quelques tracks bien envoyées. Déception nette mais d’interminables fous rires ont rehaussé le niveau. Petite pensée pour la personne en charge de la circulation aux toilettes, qui prenait son rôle très au sérieux ainsi que pour la femme au nœud dans les cheveux qui est à l’origine à elle seule de l’expression « tête de nœud » (ouh c’est méchant) (tant pis).Exploit à noter : le taxi trouvé en moins d’une minute sur ce boulevard Mc Donald à 5h du mat’, habituellement vide de toute lumière verte et rempli de jeunes quémandeurs.
Retour maison, câlins de chat à point nommé, réveil courbaturé et fous rires de souvenirs. La semaine commence bien, d’ailleurs je sais déjà qu'elle finit bien aussi puisque jeudi, c’est l’heure de ADE ! Première soirée au Trouw, ça mérite une chronique chez Les Chroniqueuses ça…
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