Le projet de loi de finance pour 2014 présenté aux députés par Bercy vise à poursuivre l’effort de redressement des comptes publics engagé en 2012, sauvegarder le pouvoir d’achat des français et créer les conditions favorables à la reprise économique.
Poursuivre la réduction des déficits
Le Gouvernement s’inscrit dans une stratégie d’ensemble pour le quinquennat : le rétablissement des comptes publics au service de la croissance et du modèle social français. L’UMP a laissé filer les déficits pendant 10 ans. Le déficit structurel (celui dû à une mauvaise gestion et que la droite ne peut pas imputer à la crise), s’est creusé de 2 points de PIB entre 2006 et 2011 !
La gauche a déjà beaucoup œuvré pour réparer les erreurs de ses prédécesseurs. Nous avons réduit le déficit structurel de 1,2 point de PIB en moins de 18 mois. C’est grâce aux Français que nous y sommes parvenus. En 2012 et 2013, ce sont en effet les ménages et les entreprises qui ont été mis à contribution pour amorcer le rétablissement des comptes. C’était un choix lucide, annoncé et assumé. La pression fiscale a augmenté, c’est vrai, mais les choix du gouvernement et de la majorité ont permis de faire reposer l’effort sur ceux qui pouvaient le plus grâce à la création d’une tranche d’imposition à 45%, l’alignement de la fiscalité du capital sur celle du travail, le rétablissement de l’ISF…
Préserver le pouvoir d’achat des Français
En 2014, l’objectif est de stabiliser les prélèvements obligatoires. Il n’y aura aucune hausse d’impôt généralisée, ni pour les ménages, ni pour les entreprises. Mieux, le montant de l’impôt sur le revenu payé par les plus modestes diminuera grâce au dégel du barème et la mise en place d’une décote sur l’IR dont bénéficieront les salariés et les retraités les plus modestes. Ces choix manifestent notre volonté de donner un coup de pouce au pouvoir d’achat des Français et répondent à la nécessité économique d’encourager la consommation indispensable à la reprise.
Le soutien à la compétitivité des entreprises
Le soutien à la compétitivité des entreprises doit permettre d’infléchir la courbe du chômage, priorité du Président de la République et d’assurer la reprise de la croissance. 2014 c’est la montée en puissance du CICE, le crédit d’impôt fonction de la masse salariale qui équivaut à une baisse du coup du travail de 4% en 2014 et 6% en 2015. Le PLF stimulera également le secteur du bâtiment qui est une source importante d’investissement et d’emplois en même temps qu’il représente un secteur-clef pour régler le problème du logement. Le taux de TVA sur les logements sociaux et les travaux de rénovation sera ainsi abaissé à 5%.
Un effort sans précédent sur les dépenses
Si l’effort de réduction des déficits ne repose ni sur les entreprises ni sur les ménages, c’est qu’il portera pour l’essentiel sur le volet dépenses. 15 Mds d’économies budgétaires seront réalisées de manière sélective et équilibrée pour ne pas remettre en cause les priorités que sont l’éducation, la sécurité, la justice et l’emploi. Les effectifs de l’Etat seront gelés et les dépenses des administrations rationalisées. Les dotations aux collectivités territoriales et aux opérateurs seront abaissées de 1,5 Mds €. La sphère sociale réalisera 6 Mds € d’économies.
L’UMP et son contre-budget gagesque
A l’approche des municipales, l’opposition semble se rendre compte que depuis un an elle n’a rien proposé aux Français pour se poser en alternative. Consciente que critiquer aveuglement les choix du gouvernement ne constitue pas un programme politique, l’UMP s’est soudain réveillée et a cru bon de proposer un contre-budget qui se voudrait une alternative à la politique des socialistes. Ce contre-budget n’est pas sérieux, il révèle la léthargie dans laquelle se trouve l’UMP, plus occupée à régler ses querelles intestines que préoccupée du quotidien des Français.
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