Vendredi, le Sushi fut musical. Il fit l’éloge de Christopher Walken et vanta ses qualités exceptionnelles de danseur. Mais il est un autre grand acteur qu’on ne peut oublier quand on parle de chorégraphie frisant l’anthologique. Un acteur plus connu pour ses rôles cérébraux que pour son jeu fin et subtil. Un acteur qui a refusé de rejoindre l’Opéra de Paris (excusez du peu) pour se consacrer à sa véritable passion: le cinéma. Un acteur comme on en voit peu, doublé d’un philosophe.
Le Sushi se doute que ses lecteurs se demandent qui est ce mystérieux personnage, qui peut allier la grâce d’un petit rat au talent d’une légende du cinéma, tout en restant fin et spirituel.
Comme le Sushi n’est pas cruel, il ne fera pas réfléchir son lectorat trop longtemps.
Juste un petit peu.
Pour voir si quelqu’un trouve.
Si quelqu’un a au moins une vague idée.
Ou même une piste.
Le Sushi parle de Jean Claude Van Damme.
Non, le Sushi n’a pas honte, merci. Le Sushi assume. Certes, la piste du ballet classique était trompeuse. Certes, la philosophie selon Van Damme nécessite d’absorber des substances illicites pour bien saisir le fond de la pensée et parvenir à l’awaritude. Certes, ses talents d’acteur reposent essentiellement sur son grand écart facial.
Il n’empêche qu’à l’instar de Christopher Walken, JCVD offre une performance tant physique que chorégraphique qui ne peut être niée. Surtout quand il ouvre une porte d’un délicat mouvement du pied. on sent très nettement l’influence de Patrick Dupond.