Salut, salut ! Ne vous méprenez pas, ceci n'est pas une annonce de fin de blog... Même s'il n'a pas le succès escompté (manque de temps), je prends toujours plaisir à partager des choses avec mon humble lectorat ! =)
Le titre correspond simplement à la fin de l'aventure new yorkaise... Une belle aventure, pleine de rencontres, de folies, d'apprentissage ! Ces six mois font désormais partie de qui je suis. Vivre à New York, faire partie de cette ville sans égale ; fut la plus chose la plus enrichissante qui me soit arrivée. J'ai mis du temps avant de sauter le pas, pour l'écriture de cet article. Je suis passée par moultes phases de négativité quant à mon retour à Paris, après avoir passer six mois inoubliables à la grosse pomme. Cet article n'est pas en adéquation avec le sujet principal de ce blog, mais j'ai trouvé important pour tout le monde, de comprendre par quels états d'esprit je suis passée. Et qui sait, il y a sans doute une ou plusieurs personnes qui se reconnaîtront dans ce que je m'apprête à conter.
Lorsque je suis arrivée, le 29 mars 2013, je ne vivais que pour Paris. Ma vie serait à Paris, je bosserai à Paris, je me marierai à Paris (avec un parisien), je ferai tout, tout, tout à Paris ! Sauf que New York a croisé ma route, et tout a changé. En seulement deux semaines, j'ai réellement commencé à sentir l'effervescence positive qu'il réside dans cette ville. Tout bouge, tout avance, tout se bouscule, mais toujours dans un cercle vertueux, un bon tourbillon ! On se fait emporter dans cette vague chaleureuse, dans cette folie de l'être humain qui est désormais capable d'enchaîner des heures de boulot avec des heures de fête. Pas besoin de toucher à ces trucs dégueux qu'on appelle "drogues", non. Il suffit juste de se laisser aller, de s'ouvrir aux autres, et de profiter. Tout n'est que variations de plaisir. Si l'on veut admirer une vue imprenable, on peut. Si l'on veut passer un moment tranquille au soleil, sur l'herbe : on peut. Si l'on veut profiter d'une journée sur la plage, on peut. Si l'on veut voire IAM en concert à Central Park, gratuitement, on peut. Si l'on veut s'acheter un rouge à lèvres au beau milieu de la nuit parce qu'on a oublié le sien, on peut. Pourtant, ce qui marque le plus à New York, ce n'est pas la multitude de choses géniales à faire, non. Ce sont les personnes qui animent cette ville. Ok, je sais. Certains diront qu'ils ne sont pas très souriants, pas très polis... Mais quand on vient d'une ville comme Paris, je pense qu'on ne peut pas avoir la même opinion sur les new-yorkais. J'ai peut être eu de la chance car je n'ai croisé que des gens adorables, généreux, drôles, altruistes... Toutes ces qualités qui me paraissent humainement indispensables au bien-aller d'une ville, d'un pays.
Ce sont ces choses qui ont accentué le choc culturel que j'ai vécu en rentrant à Paris. J'ai été vraiment surprise de voir que la notion de respect entre les individus n'est franchement pas évidente, que ce soit entre jeunes, vieux, hommes et femmes. Le pire, ce sont peut être les transports en commun, où tout le monde se bouscule, personne ne prend la peine de dire pardon. Pire encore : tout le monde se toise. Je suis revenue avec un regard ultra objectif sur la ville, qui m'a permis de me rendre compte que oui, les parisiens sont prétentieux, non, ils ne sont pas romantiques, et oui, ils sont impolis. Depuis trois semaines, je fais un travail sur moi-même pour relativiser à ce propos. Parce que si j'accorde trop d'importances aux tords et travers qu'il existe ici, je n'aurais plus de raisons de sortir mon pied du lit. Et me battre contre la morosité ambiante qui s'imprègne dans les murs de Paris ne serait sans doute pas la chose la plus astucieuse. Pour le moment, j'essaye de garder l'état d'esprit que m'a transmis New York : positivité, tolérance et amabilité. J'ai changé en six mois. Changé en une meilleure personne je le crois. Oui, je ne vois plus Paris comme avant, mais c'est pas plus mal, non ? J'aspire à d'autres choses, à d'autres pays, d'autres villes. Mon esprit d'aventure et mon ambition n'ont jamais été aussi grands. J'avance, j'essaye de créer des projets, rencontrer de bonnes personnes, et repartir quand ça sera mon tour. Ou peut être que j'aurais réussi à me refaire une place ici... Enfin non, je n'y crois pas trop. ;)
Pour le blog, il me reste encore deux petits articles new yorkais à faire. Après, on passe à une autre étape, la bannière sera modifiée.
xoxo
Elena sans H