The Goldbergs // Saison 1. Episode 3. Mini Murray.
Après les problèmes de filles dans "Daddy Daughter Day", Murray s'attaque à Barry, son fils le "moron" comme il aime bien l'appeler. Je trouve que cette série s'amuse
plutôt bien avec la relation entre Murray et ses enfants. C'est l'un des gros points forts de The Goldbergs. Jeff Garlin n'était pas aussi bon dans le pilote de
la série. Son personnage s'est petit à petit affiné et est devenu un vrai moteur. The Goldbergs c'est aussi une comédie qui tente de nous raconter une histoire familiale avec
tout plein de bons sentiments. Les quelques cocasseries auxquels ont assiste ne sont pas forcément hilarantes mais elles sont spontanées et s'inspirent pour la plupart des vraies vidéos de
famille d'Adam F. Goldberg. C'est assez amusant vous ne trouvez pas ? Mais réussi. Barry va donc se faire embaucher dans le magasin de son père mais il va découvrir qu'il ne
touche pas un salaire mirobolant. Afin de montrer à son père qu'il n'est pas le débile qu'il semble penser qu'il est, il va changer tout un tas de choses et parvenir à transformer son magasin en
véritable lieu de vente où même les invendus vont partir comme des petits pains.
Tout cela va également permettre de développer une petite morale convenue. C'est dommage car la morale n'est pas aussi bonne que l'histoire ne voulait bien le laisser penser. J'aurais donc
largement préféré que l'on se concentre sur cette intrigue jusqu'au bout comme quelque chose de différent. Mais cela me rappelle encore une fois Tout le Monde Déteste Chris. Je
sais que je fais énormément de références à cette autre sitcom mais c'était à mon sens une très bonne sitcom (même si certains épisodes étaient beaucoup plus faibles que d'autres, et très sous
estimée). Elle me manque parfois par sa fraicheur et son énergie qui se dégageait des personnages. The Goldbergs est beaucoup plus ancré dans des traditions américaines
classiques. On ne peut donc pas voir l'épisode sur les problèmes d'insertion d'un jeune afro-américain dans la société américaine ou encore sur le poulet frit. C'était le genre de choses propres
à la culture afro-américaine que j'avais trouvé instructif et amusant. The Goldbergs ne m'apprend pas grand chose mais joue sur la nostalgie avec une certaine efficacité.
Notamment au travers de sa bande originale.
Heureusement pour Adam que Pops est là pour remettre Beverly dans le droit chemin. C'était très copier-coller de l'épisode précédent ça d'ailleurs mais bon, cela fonctionne assez bien pour le moment. Je ne peux donc pas vraiment être déçu mais j'aurais aussi envie que The Goldbergs s'amuse avec ses personnages de façon bien plus énergique et tente de bousculer ses propres codes.
Note : 5/10. En bref, toujours dans la même lignée mais attention au côté répétitif.