Il y a dans la mort de Katoucha, certains éléments qui laissent planer le doute quant à la thèse de l'accident comme le révèlent nos confrères du quotidien Métro dans l'édition d'aujourd'hui.
Nos confrères du quotidien Métro sont revenus aujourd'hui sur la mort du mannequin Katoucha dans un excellent article qui met en lumière de nombreuses zones d'ombres.
Il convient tout d'abord de rappeler que la thèse de la mort accidentelle, selon laquelle Katoucha serait tombée de la péniche sur laquelle elle vivait et se serait noyée dans la Seine, n'a pas convaincu la famille de l'ancienne égérie d'Yves Saint-Laurent. Au point que l'avocat de celle-ci, Maître Roland Dumas, a porté plainte contre X pour "homicide volontaire" le 7 mars dernier et envisage des poursuites pour non-assistance à personne en danger.
Il faut dire que les détails troublant s'accumulent. Lors de la soirée précédent sa disparition, Katoucha avait pris des cachets pour soulager une douleur à la cuisse. D'après Métro, ses amis l'auraient mise en garde, "les médicaments n'étant pas conditionnés". Le quotidien gratuit rapporte également que d'après le personnel du restaurant, Katoucha titubait et n'était absolument pas dans son état normal.
Après la soirée, aux alentours d'une heure du matin, deux des amis avec qui elle a partagé la soirée l'ont raccompagnée jusqu'à La Petite Vitesse, la péniche où habitait Katoucha, près du Pont Alexandre III. Péniche qui devait être louée à des italiens dès le 4 février, jour où sa disparition a été signalée. En effet, Katoucha devait déménager car selon Métro, elle allait se séparer de son compagnon.
Elle n'en aura pas le temps. Les détails semant le trouble sur la thèse de la mort accidentelle s'accumulent. Son sac a été retrouvé sec alors qu'il est censé être resté une nuit entière sous la pluie et l'occupant de la péniche voisine de La Petite Vitesse a entendu Katoucha dire à deux reprises "j'ai froid" la nuit de sa disparition (le 31 janvier) mais certifie n'avoir rien entendu tomber à l'eau...
Par ailleurs, quand son corps a été retrouvé, il était quasiment intact alors qu'il avait soi-disant passé un mois dans l'eau. De plus, la quantité d'eau présente dans ses poumons fait sérieusement vaciller la thèse de la noyade.
La semaine dernière, un juge a été nommé pour instruire le dossier. Il n'est pas au bout de ses peines.