Paysages d’été
Nathalie Riera
Lanskine, 2013
« mon enjouement dans le retrait j’écris la certitude de la soie à être douceur la certitude du fruit à mûrir j’écris sans m’éloigner ni du demi-jour ni du midi sans fuir les limites de l’enclos du jardin
mon enjouement dans l’attente du souffle qui reprend du rêve qui est vie l’ardeur contre le désarroi qui ne peut prendre place nulle part et de l’insouciance parmi les soucis
dans la pénombre du roman que reste-t-il ? deux voix qui se sont tues un vent sans fougue et ce qui se répète mais ne se renouvelle…