Les Schtroumpfs 2 // De Raja Gosnell. Avec Neil Patrick Harris et Brendan Gleeson.
La première aventure des Schtroumpfs au cinéma était amusante. Je ne suis cependant pas certain qu'un second film était nécessaire. Celui-ci enchaîne les clichés parisiens pour
tenter d'amuser ses spectateurs américains. Je suis sûr que les enfants aimeront ce film car c'est bourré de scènes cocasses et de gags mais globalement c'était bien trop déjà-vu et même un peu
ringard. Les petits personnages de Peyo aurait mérité une aventure plus proche du premier volet. Avec Les Schtroumpfs 2 on a surtout l'impression que la volonté
est d'essorer une saga déjà bien exploitée. Le premier volet était sympathique car il savait équilibrer les choses, ce second volet est beaucoup trop centré sur Gargamel et ses blagues
graveleuses. Je ne suis pas certain que cela soit ce que des enfants de 3 ans (la date limite du film) est ce qu'ils veulent voir. De plus, j'ai comme l'impression que les effets spéciaux de
Les Schtroumpfs 2 sont bien moins bons que le premier volet de la saga. Ce qui est vraiment dommage là aussi.
Cherchant désespérément à s’emparer de la puissance de l’essence magique des Schtroumpfs, Gargamel a inventé les Canailles, de minuscules créatures. Mais pour que leur transformation en vrais
Schtroumpfs soit complète, il lui manque encore la formule secrète que détient la Schtroumpfette. Il parvient à kidnapper la demoiselle et l’emmène à Paris pour accomplir son plan
diabolique…
Pour avoir une chance de sauver la belle, il va falloir tous les talents du Grand Schtroumpf, du Schtroumpf maladroit, du Schtroumpf grognon, du Schtroumpf coquet et de leurs amis humains,
Patrick et Grace. Ils vont être obligés de rivaliser d’ingéniosité et de courage, car le danger est partout. Ils vont aussi devoir convaincre la Schtroumpfette que sa place est bien parmi
eux, et pas avec les Canailles…
Mais ce manque certain de moyens aurait pu se rattraper sur le scénario ou bien les dialogues. Et non, Les Schtroumpfs 2 est aussi sec qu'un pruneau. Le film fait alors le strict
minimum histoire de s'assurer une rentabilité maximum. C'est dommage car à vouloir tomber dans le divertissement sans saveur, on se retrouve avec un attrape nigaud particulièrement mauvais.
Durant le premier volet j'avais beaucoup aimé le duo formé par Neal Patrick Harris et Jayma Mays. C'était un duo amusant et pimpant. Mais dans ce dlm
Jayma Mays passe d'un rôle important à celui de la potiche de service qui doit s'occuper de Blue, son gosse (et franchement, comment, en tant que parents, on peut oser appeler
son enfant Blue ?). Je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans la tête des scénaristes. On sent aussi que Neal Patrick Harris n'est pas aussi amusé dans cet épisode que durant le
premier. Hank Azaria incarne toujours aussi bien Gargamel mais dommage qu'il tombe dans les clichés les plus graveleux du genre.
On a donc un hymne à Gargamel sauf que j'aurais largement préféré qu'il soit en retrait. Cela aurait été beaucoup plus amusant à mon humble avis. Mais voilà, on en oublie presque que nous sommes
dans un film sur les Schtroumpfs. De plus, on se demande combien a payé Paris pour ce grand spot promotionnel. Le point culminant du ridicule : ce tour de roue dans les rues de
Paris. C'était une scène ridicule qui m'a fait me demander si j'étais dans un rêve ou bel et bien devant ce film. Le temps est bien trop longtemps. La première heure passée on s'ennui
terriblement et l'on se demande quand est ce que cette aventure répétitive (car l'on a encore la même histoire finalement où un Schtroumpf est kidnappé dans notre monde et les autres doivent
venir le chercher). Ce n'est pas la première fois que Raja Gosnell tente de nous avoir avec ses intrigues à ses suites à la mord moi le noeud. C'était déjà arrivé avec
Scooby-Doo 2 et accessoirement Le Chihuahua de Beverly Hills (certainement son pire film) et Big Mamma.
Note : 2/10. En bref, je retiens le générique de fin car c'est du Britney Spears et que cela a adouci un peu mes oreilles mais le reste est ennuyeux, plat et
bourré de blagues pourries.