Genre: comédie fantastique
Durée: 1h50
Année: 1984
l'histoire: Coup de foudre pour Allen Bauer. Dès qu'il voit Madison, il en tombe fou amoureux. Mais Madison n'est pas une fille comme les autres... C'est une sirène.
La critique d'Alice In Oliver:
La filmographie de Ron Howard est loin d'être irréprochable. Personnellement, je n'ai jamais aimé ce réalisateur, même si je lui reconnais quelques réussites, entre autres, le superbe Willow. Hélas, Ron Howard a aussi signé de nombreuses inepties.
Au hasard, nous citerons Da Vinci Code, Le Grinch ou encore Cocoon. Vient également s'ajouter Splash, réalisé en 1984. Au niveau de la distribution, cette production réunit Tom Hanks, Daryl Hannah, Eugene Levy, John Candy et Dody Goodman.
Splash est aussi un film produit par Touchstones Pictures, une société créée par Walt Disney Company. Pour le reste, Splash fait partie de ces nombreuses comédies stupides et matinées de fantastiques, qui verront le jour dans les années 80.
Au hasard, nous citerons Big, une autre comédie complètement ringarde dans laquelle Tom Hanks tient également le rôle principal. Le scénario de Splash est lui aussi totalement idiot. Attention, SPOILERS !
Alors qu'il est enfant et qu'il manque de se noyer au large de Cap Cod, Allen Bauer (Tom Hanks) est sauvé par une sirène. Des années plus tard, devenu adulte, Allen se rend au même endroit et tombe en mer après un accident de bateau. Lorsqu'il reprend conscience, il se trouve sur une plage déserte à l'exception d'une très belle jeune femme, qui est nue.
Après avoir échangé un baiser, la jeune femme retourne dans la mer où Allen, intrigué et ébahi, ne peut pas la suivre puisqu'il ne sait pas nager.
La sirène décide cependant de partir à sa rencontre, et nage jusqu'à New York. Une fois arrivée sur place, la belle donzelle retrouve son amoureux, mais ce dernier ignore toujours la véritable nature de cette femme au comportement bien étrange. A partir de là, le scénario de Splash tourne en rond et ce, pendant plus qu'une heure et cinquante minutes de bobine.
Inutile alors de préciser que la vision de ce navet est particulièrement pénible. Pour le spectateur averti, il lui faudra avoir les nerfs solides.
Par là, comprenez qu'il ne se passe strictement rien dans ce film. Ah si, à la 58e minute, Tom Hanks se gratte les cheveux. D'ailleurs, l'acteur semble aimer les comédies cabotines. Il suffit de prendre sa filmographie pour s'en rendre compte. J'ai déjà cité le cas du film Big, mais comment ne pas évoquer Le Terminal, l'un des pires navets réalisés par Steven Spielberg ?
Faute d'un scénario digne de nom (en même temps, que pouvait-on attendre d'un film qui raconte la romance entre un new-yorkais lambda et une sirène ?), Splash accumule les gags poussifs, mais sans jamais réussir à provoquer le moindre rictus imbécile.
Confrontée à la vie new-yorkaise, la jeune sirène se paume, fait les magasins, parle le dauphin (véridique !), sèche ses ailerons à l'aide d'un sèche-cheveux et se balade nue devant la statue de la Liberté, provoquant ainsi une émeute. Bref, vous voyez le genre de gag ?
Tous ces effets comiques sont censés nous fait rire. Contre toute attente, Splash rencontrera un joli succès au box-office. C'est peut-être dû aux formes voluptueuses et généreuses de son actrice principale, donc Daryl Hannah, aussi jolie qu'insignifiante (c'est dire à quel point elle est insignifiante). Continue ???
Note: pas envie de noter ça