Je n'achète jamais de pruneaux, même si parfois ça me tente. Olivier n'aime pas ça. Lorsque nous sommes allés le matin au marché, j'avais conseillé à son frère de goûter les pruneaux "frais" du producteur: cela n'a rien à voir en goût et en texture avec ceux que l'on trouve en sachet dans le commerce.
Il a goûté... et en a acheté un petit sachet! Quelques heures plus tard, alors que je recherchais un dessert simple pour accompagner le Porto Krohn 1994, mon regard tombe sur le sachet de pruneau à moitié vide. Et si??...
Je prends une plaquette de chocolat à 78%, la casse en petits morceaux, la fait fondre sur l'induction à 45°, puis laisse refroidir à 21° pour remonter à 30° (merci la sonde!). Puis je dénoyaute mes pruneaux et les fait tremper à un dans le chocolat. Il n'y a plus qu'à les laisser refroidir.
Le résultat est absolument remarquable, parce que le pruneau est ici d'une tendreté exceptionnelle, et surtout d'une fraîcheur et d'une acidite que l'on ne trouve pas habituellement dans ce fruit. Alliés au craquant et à l'amertume du chocolat, c'est vraiment immense. On en oublierait presque le Porto, qui se mariait pourtant admirablement à cette adorable petit dessert!