Fraîchement divorcée, Pascaline, informaticienne de quarante ans, vient de trouver l'appartement de ses rêves. A peine installée, elle apprend que ces murs ont été témoins d'un crime. Lentement, par touches infimes, ce drame fait surgir en elle une ancienne douleur, une fragilité restée longtemps enfouie. Pour en finir avec son passé, elle se lance alors sur les traces d'un tueur en série. Une quête obsessionnelle qui ravive ses blessures et l'amène à la lisière de la folie. (Extrait de la quatrième de couverture)
Alors que Pascaline s'installe dans son nouvel appartement, on espère, avec elle, que tout va s'arranger - ainsi qu'elle le souhaite - qu'elle va se remettre de son divorce, enfin penser à elle, vivre un tournant heureux de sa vie. Mais les nausées la prennent dès qu'elle monte les marches qui mènent à son logement. Les insomnies l'empêchent de dormir. Quelque chose ne tourne pas rond dans ce lieu qu'elle a pourtant choisi, malgré les meubles neufs et l'envie de changement.
L'agent immobilier avait omis de lui dire que dans sa chambre, un crime avait été commis.
Il est étonnant alors, et terrifiant, de suivre les pérégrinations de Pascaline dans un Paris, quadrillé autrefois par un sérial killer. L'héroïne du roman s'attache en effet, sans raisons, au souvenir des victimes du meurtrier, et tente d'oublier Frédéric, son ex-mari, et tout ce qu'ils n'ont pas réussi à vivre, ensemble ...
J'ai frémi avec Pascaline, et j'ai eu envie d'arrêter le fil de sa folie... Vous ne refermerez pas ce roman avec sérénité, je vous le prédis !
Extrait (début du roman): "L'appartement correspondait exactement à ce que je cherchais. Quarante-huit mètres carrés, quatrième étage, chambre sur cour, salon sur rue. Pierre de taille, lumière, calme. Quartier vivant, bien desservi par le métro, marché le samedi. Le loyer n'était pas donné, mais ça n'avait pas d'importance. J'aimais cet endroit. Je l'ai aimé tout de suite."
Ce roman de Tatiana de Rosnay, La Mémoire des murs, roman déjà publié chez Plon en 2003, réédité aujourd'hui aux éditions Héloïse d'Ormesson, sort demain, 6 mai, en librairie. Je la remercie ici de me l'avoir gentiment fait parvenir en avant-première. Quel plaisir !!
D'après l'auteure, ce récit a ouvert "la porte à Sarah Starzynski et Julia Jarmond, (les) héroïnes de Elle s'appelait Sarah" (La préface du roman sur son blog), qui sort également, et simultanément, demain en version poche. A ne pas râter pour celles et ceux qui ne l'auraient pas encore lu !
La lecture de Sylvie
Si vous souhaitez lire ma fiche sur Elle s'appelait Sarah