La thèse selon laquelle les cycles réchauffement-refroidissement de la terre seraient causés principalement par l'activité solaire et non par l'accumulation de CO2 dans l'atmosphère, gagne de plus en plus d'adeptes dans la communauté scientifique. Le professeur Vincent Courtillot est un des rares scientifiques qui ose remettre en question les conclusions du GIEC.
Malheureusement, au pays de la pensée unique, les médias ne parlent que de changement climatique anthropique, attribué aux émissions de gaz à effet de serre engendré par les activités humaines. Aucun média, à l'exception de quelques blogues indépendants, n'ose contredire la religion écologique promue par Équiterre et ses adeptes.
Vincent
Courtillot est professeur de géophysique, à l’Institut de
physique du globe de Paris et membre de l’Académie des sciences. À
Radio Courtoisie, il a expliqué comment ses études sur le
magnétisme en général et la dérive des continents en particulier
l’ont conduit à s’intéresser à la climatologie.
Vincent
Courtillot appuie notamment ses analyses sur l’étude des cycles
climatiques. Depuis un siècle et demi, par exemple, des périodes de
refroidissement ont été enregistrées entre 1870 et 1910 puis entre
1940 et 1970. Au contraire, on a noté une augmentation moyenne des
températures entre 1910 et 1940 puis entre 1970 et 1998. Enfin, les
statistiques météorologiques montrent que les températures
moyennes sont stables depuis quinze ans.
Mais le débat
qui anime la communauté scientifique oppose moins les scientifiques
sur la réalité d’un changement climatique que sur les causes de
ce dernier.
Pour Vincent
Courtillot, en effet, le procès qui est fait au gaz carbonique est
un mauvais procès. Il a rappelé que « le gaz carbonique est un gaz
essentiel à la vie. Ce n’est pas un polluant ».
À ce propos,
il n’a pas manqué de relever les contradictions du discours sur le
réchauffement climatique : « Pourquoi entre 1940 et 1970 la
température baisse-t-elle alors que le gaz carbonique, la
consommation pétrole et de carburant par l’homme augmente ? »
Pour le Pr
Courtillot, le problème vient de la trop grande importance accordée
aux rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur
l’évolution du climat (GIEC). En effet, en dépit du nom qui lui
est donné en français, « plus de la moitié des membres du GIEC ne
sont pas des scientifiques mais des administrateurs ou des
bureaucrates », assure-t-il. Il se dit d’ailleurs favorable à ce
qu’on « interrompe les travaux du GIEC » qu’il « ne croit pas
très utiles ».
Vincent
Courtillot estime par ailleurs que, même si les simulations les plus
pessimistes devaient se vérifier, l’homme pourrait s’adapter : «
Si le monde a fait face à une augmentation de vingt centimètres [du
niveau des mers] au cours du vingtième siècle, notre technologie et
notre avancement sont tels que quarante-cinq centimètres ne seraient
pas insurmontables au cours du vingt et unième siècle ».
Il a enfin
mis en garde contre les amalgames, prenant l’exemple des îles du
Pacifique menacées de submersion : « La raison pour laquelle les
Tuvalu [un exemple médiatique de ces îles] s’enfoncent est réelle
mais n’a rien à voir avec le réchauffement climatique. Les
volcans du Pacifique s’appuient sur une croûte dont nous savons
qu’elle se refroidit, ce qui fait qu’elle devient plus dense et
s’enfonce ».
"Le
gaz carbonique est un gaz essentiel à la vie. Ce n’est pas un
polluant."
"Plus de
la moitié des membres du GIEC ne sont pas des scientifiques mais des
administrateurs ou des bureaucrates."
"Pourquoi
entre 1940 et 1970 la température baisse-t-elle alors que le gaz
carbonique, la consommation pétrole et de carburant par l’homme
augmente ?"
"Si le
monde a fait face à une augmentation de 20 centimètres [du niveau
des mers] au cours du XXème siècle, notre technologie et notre
avancement sont tels que 45 centimètres ne seraient pas
insurmontables au cours du XXIème siècle."
"Le
mensonge d'Etat, c'est possible. Je pense que dans le cas particulier
d'Al Gore et du film Une vérité qui dérange, on n'en est sans
doute pas loin".
Source : Le nouveau paradigme
La présentation du professeur Courtillot est certainement moins spectaculaire que le film « Une vérité qui dérange » d'Al Gore, mais combien plus éclairante. Si vous êtes plus intéressé par la science que par l'art dramatique, cette vidéo (38 minutes) vous permettra de mieux comprendre la complexité des changements climatiques.
Source : via le blogue Science et politique