Le Nouchi est une forme d’argot présente en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’ouest.
Origine du nouchi langue populaire de Côte d’Ivoire
Abidjan, la ville natale du nouchi
Cité urbaine cosmopolite d’Afrique de l’Ouest Abidjan est la capitale économique de la Côte d’Ivoire, dont la capitale administrative et politique est Yamoussoukro, et la ville la plus peuplée de l’Afrique de l’Ouest francophone. Elle est également la deuxième plus grande ville francophone intramuros et la troisième plus grande agglomération. Elle compte, selon les autorités du pays, en 2011, 6 783 906 habitants pour l’agglomération, et 4 351 086 habitants pour la ville, soit 20 % de la population totale du pays. Seule Lagos, l’ancienne capitale du Nigeria la dépasse en nombre d’habitants dans cette région. Considérée comme le carrefour culturel ouest-africain, Abidjan connaît une perpétuelle croissance caractérisée par une forte industrialisation et une urbanisation galopante.
Comment parler le nouchi de Côte d’Ivoire
Pour bien s’exprimer en nouchi il est important de connaitre tous les codes de base de ce langage populaire. Le nouchi est une langue qui se base sur des phrases courtes ou des adjonctions de termes tirés du vécu de la rue, de l’anglais, du français et des ethnies ivoiriennes ou même de celles de la sous-région ouest-africaine. Cependant on note des expressions propre aux nouchis et aux ziguéhis (les bad-boys des ghettos abidjanais) tels que : "têguê", "gbôlô" ou "daba le gaou" (tabasser quelqu’un) "daba mon garba" (manger mon attiéké à la friture de poisson thon); d’une part "daba" ou "gbolo" signifie "frapper, cogner ou vaincre" et d’autre part, il signifie manger. Dans le second registre, il faut le comprendre dans le sens d’avoir de l’appétit au point de finir toute son assiette. Des termes sont parfois utilisés de façon péjorative, il s’agit entre autres de "gaou", "gnata", "albert" et "brézo". Le gaou, c’est la personne naïve; cet état est moins grave que celui de gnata. Ce dernier présente une difficulté d’adaptation. L"albert" ou le "brézo", c’est celui qui perdure dans l’inadaptation. La formation des expressions est illimitée et se développe aux gré des évènements heureux ou malheureux. C’est une langue en pleine expansion en Côte d’Ivoire, qui inspire et s’inspire de la culture populaire.
source: Wikivoire Blog
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