C'est drôle, en ce moment, j'ai des camarades qui font dans l'antifascisme. Attention, ils veulent en découdre avec les milices d'extrême droite et tout et tout. Ils demandent la dissolution de ces groupes au nom des droits de l'homme (les mêmes qui garantissent la propriété privée, et donc la spoliation au passage). Ils sont à fond.
Mais parlez leur du fascisme d'état et là, hop, grand malheur pour vous ! On vous traite de ... fasciste à votre tour ! Ben oui, ils ont lu dans leurs magazines préférés (Fakir, Nouvel Observateur, etc...) que seuls les fascistes n'aiment pas l'état...
Ben ouais, c'est tellement facile comme ça : pour lutter contre le fascisme faut voter quoi. Et puis c'est tout ! Sauf que l'état est le premier pourvoyeur du fascisme... Et au fait, quand on vote FHaine on est pas fasciste parce qu'on vote ?
Quand on spolie au nom de l'état, que l'état protège les multinationales plus que les peuples, qu'il est un lieu d'échange de bons procédés entre puissants, n'est ce pas du fascisme ?
Quant il laisse mourir ceux qu'il a appauvri au nom de notre bien être au large de Lampédusa ou sur les grilles de nos frontières, n'est ce pas du fascisme ?
Pourquoi nier cela ? Pourquoi ne pas regarder en face que les propos de Valls sont du fascisme (sur les Roms et sur la pauvreté) ? Pourquoi nier que ceux qui servent aux côtés de gens comme lui sont juste complices ?
Pourquoi refuser de voir que de ne pas redistribuer les richesses est un choix arbitraire ? Que le capitalisme est une chose dictatoriale qui s'habille de fausse démocratie ? Pourquoi ne pas voir qu'il est là, le capitalisme, comme proto-fascisme premier ?
Mes camarades sont des gens biens, mais ils sont avant tout souvent de la classe moyenne. Et du coup la remise en question de tout cela les interroge sûrement trop profondément pour qu'ils l'osent... Mais du coup, comment comptent ils tuer le fascisme ?
Reste que nulle besoin de chercher le fascisme dans l'épouvantail qu'on agite, celui ci fut il dangereux et à combattre de fait. Il faut le chercher à la racine pour l'éliminer réellement.
Quand Barroso se penche sur les cercueils des morts de Lampédusa, n'oubliez pas que c'est avant tout pour leur cracher une dernière fois à la gueule.
C'est drôle, en ce moment, j'ai des camarades qui font dans l'antifascisme. Attention, ils veulent en découdre avec les milices d'extrême droite et tout et tout. Ils demandent la dissolution de ces groupes au nom des droits de l'homme (les mêmes qui garantissent la propriété privée, et donc la spoliation au passage). Ils sont à fond.
Mais parlez leur du fascisme d'état et là, hop, grand malheur pour vous ! On vous traite de ... fasciste à votre tour ! Ben oui, ils ont lu dans leurs magazines préférés (Fakir, Nouvel Observateur, etc...) que seuls les fascistes n'aiment pas l'état...
Ben ouais, c'est tellement facile comme ça : pour lutter contre le fascisme faut voter quoi. Et puis c'est tout ! Sauf que l'état est le premier pourvoyeur du fascisme... Et au fait, quand on vote FHaine on est pas fasciste parce qu'on vote ?
Quand on spolie au nom de l'état, que l'état protège les multinationales plus que les peuples, qu'il est un lieu d'échange de bons procédés entre puissants, n'est ce pas du fascisme ?
Quant il laisse mourir ceux qu'il a appauvri au nom de notre bien être au large de Lampédusa ou sur les grilles de nos frontières, n'est ce pas du fascisme ?
Pourquoi nier cela ? Pourquoi ne pas regarder en face que les propos de Valls sont du fascisme (sur les Roms et sur la pauvreté) ? Pourquoi nier que ceux qui servent aux côtés de gens comme lui sont juste complices ?
Pourquoi refuser de voir que de ne pas redistribuer les richesses est un choix arbitraire ? Que le capitalisme est une chose dictatoriale qui s'habille de fausse démocratie ? Pourquoi ne pas voir qu'il est là, le capitalisme, comme proto-fascisme premier ?
Mes camarades sont des gens biens, mais ils sont avant tout souvent de la classe moyenne. Et du coup la remise en question de tout cela les interroge sûrement trop profondément pour qu'ils l'osent... Mais du coup, comment comptent ils tuer le fascisme ?
Reste que nulle besoin de chercher le fascisme dans l'épouvantail qu'on agite, celui ci fut il dangereux et à combattre de fait. Il faut le chercher à la racine pour l'éliminer réellement.
Quand Barroso se penche sur les cercueils des morts de Lampédusa, n'oubliez pas que c'est avant tout pour leur cracher une dernière fois à la gueule.