Epandages aériens de produits chimiques dans l’atmosphère (chemtrails)
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En 2002, un rapport gouvernemental apporte la preuve que l’armée britannique a mené des opérations d’épandage de substances toxiques à grande échelle sur sa propre population entre 1940 et 1979. [9] De 1955 à 1963, notamment, de très importantes quantités de sulfide de cadmium zinc sont déversées le long des côtes britanniques. Il était affirmé aux militaires en charge de ces programmes que les épandages concernaient uniquement des expériences climatiques. Les États-Unis effectueront des tests identiques sur l’ensemble de leur territoire [10] : dénommés par l’acronyme « LAC » (Large Area Coverage – littéralement, Couverture de Larges Surfaces), ces programmes avaient deux objectifs principaux : tester l’effet d’une substance nocive sur une large part des populations de ces pays, et comprendre comment conduire les épandages afin d’optimiser les surfaces touchées en fonction des conditions météorologiques. Les propriétés fluorescentes du zinc permettaient à l’armée de repérer la dispersion des produits répandus depuis des bases terrestres : des particules de sulfide de cadmium zinc seront ainsi repérées à des distances supérieures à 2 000 km du point de largage. Concrètement, cela signifie que les habitants de Paris seraient concernés par d’éventuels épandages à la frontière occidentale de la Russie. Un vol de 600 km permettait ainsi le relâchement d’environ 2 tonnes de sulfide de cadmium zinc. [11] Bien que les gouvernements britannique et états-unien aient affirmé l’innocuité des substances répandues, le cadmium était déjà considéré lors de la Seconde guerre mondiale comme arme chimique par les Alliés eux-mêmes. Il est actuellement considéré comme un métal extrêmement toxique, dont les effets sur la santé vont des problèmes respiratoires au cancer en passant par l’insuffisance rénale ou les dommages au foie. (Extrait d’article parue sur agoravox…)
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