Il y a quelques temps, nous avons eu l'opportunité de faire une initiation à l'activité d'apiculteur et ainsi pénétrer dans l'intimité des abeilles...
Après avoir endossé le costume de rigueur (vous savez, la combinaison intégrale blanche qui fait ressembler à un cosmonaute !), nous nous sommes dirigés vers les ruches. L'apiculteur qui nous servait de guide en avait installé plusieurs en bordure d'un champ de lavandes cultivé en bio.
Nous en avons choisi une un peu à l'écart des autres. Son entrée était déjà bien gardée par les sentinelles. En fait, l'entrée d'une ruche est un véritable poste de contrôle. Gare à celles ou ceux qui tentent d'y entrer. Les intrus sont immédiatement refoulés !
Nous avons trouvé la maison des abeilles plutôt jolie...
Puis, nous nous sommes installés autour pour l'ouverture de la partie haute. L'apiculteur avait bien pris soin de se munir de son enfumoir afin de calmer les abeilles qui auraient tendance à considérer cette manipulation comme une agression...
L'intérieur de la ruche est constitué de plusieurs cadres...
Nous en avons sorti un au hasard, afin de l'étudier de plus près...
C'est fou le nombre d'abeilles qu'il y avait dessus! En plus, ce truc là pèse une tonne : lorsqu'il a fallu le porter à bout de bras, j'étais franchement contente d'avoir des gants bien épais et ma combinaison ! J'ai quand même fait un effort surhumain pour ne pas paniquer lorsque des abeilles intrépides ont choisi de grimper sur mes bras !
Nous avons pu étudier de plus près le rayon de cire à l'intérieur du cadre...
Dans la partie haute on trouve le miel, les alvéoles plus sombres abritent les larves : c'est le couvain. La partie jaune au centre n'est autre que le stock de pollen...
Nous nous sommes particulièrement intéressé à la réserve de miel des abeilles...
L'apiculteur, à l'aide de sa spatule, a gratté un peu de la partie gaufrée qui abritait un superbe miel couleur d'or. La récolte n'était pas à l'ordre du jour. Les lavandes étant coupées depuis longtemps, les abeilles n'ont plus qu'une fleur de disponible à cette époque : celle du lierre. D'où l'intérêt d'avoir quelques haies non entretenues dans son jardin. Le lierre fait le régal des abeilles et leur permet de faire leurs réserves pour la période d'hivernage. Ce miel est rarement récolté, quand on connaît l'odeur de la fleur, on imagine le goût du miel ! De toutes façon, l'apiculteur qui nous a guidé tout au long de cette découverte, était du genre à respecter le rythme biologique des abeilles et à ne pas abuser de leur générosité. Sa production se limite a quelques pots par an. Il ne faut pas oublier que tout ce qui sort de la ruche, même si cela est utile aux humains, est en quelques sorte volé aux abeilles!
Nous avons plus que jamais, lors de cette initiation, pris conscience de l'importance de cet insecte. On ne le répètera jamais assez : l'abeille est la sentinelle de l'environnement. Un insecte utile et fascinant qu'il faut à tout prix protéger!