Once Upon a Time in Wonderland // Saison 1. Episode 1. Down the Rabbit Hole (Pilot).
Créée par Adam Horowitz, Edward Kitsis, Jane Espenson et Zack Estrin, Once Upon a Time in Wonderland s'inspire
du mythique Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll. A l'instar de Once Upon a Time, cette série mélange également les contes (notamment
en incluant dans son histoire Cyrus le génie au fond de sa lampe magique) ce qui m'a un tantinet dérangé. J'aurais bien aimé que Once Upon a Time in Wonderland soit du même
acabit que Alice (Syfy) et malgré quelques bonnes idées, globalement ce premier épisode est un peu ronronnant. J'ai été légèrement déçu par le fait que ce
magnifique univers ne soit pas assez bien exploité. Le pilote se concentre en grande partie sur l'histoire d'amour entre Alice et Cyrus ce qui donne tout un tas de moments particulièrement
gênants. Je pense notamment à cette scène au bord d'une falaise au milieu de l'épisode avec cette stupide demande en mariage qui tourne au fiasco avec l'arrivée de Red Queen. Je ne dis pas que
Once Upon a Time in Wonderland n'est pas ambitieuse car même si je ne suis pas fan des VFX, globalement c'est l'histoire qui compte (comme le disait si bien Jennifer
Morrison pour défendre la série mère).
Dans l'Angleterre victorienne, Alice, une jolie jeune femme, raconte à qui veut l'entendre l'existence d'un autre monde de l'autre côté d'un terrier de lapin. Chat invisible, cartes à jouer
vivantes sont parmi les nombreuses merveilles de ce nouveau lieu magique...
Michael Socha est plutôt bon et l'alchimie avec Sophie Lowe fonctionne suffisamment bien pour donner envie d'aller au bout de cette petite aventure. Le début dans le chamallow était plutôt drôle bien qu'un tantinet ridicule. Disons que cela ressemble à quelque chose que l'on pourrait voir dans un dessin animé. Etant donné que j'aime bien Once Upon a Time, j'espère que la suite de Once Upon a Time in Wonderland sera beaucoup plus convaincante que cette mise en bouche plutôt décevante. Sophie Lowe est le véritable point fort de ce premier épisode. Elle incarne l'héroïne avec beaucoup de finesse. Elle en devient alors touchante. Certainement pour cela que l'alchimie fonctionne avec le Knave of Hearts. On ne voit pas suffisamment de la Red Queen pour réellement voir ce qu'elle peut apporter à l'histoire en dehors de celle que l'on connait déjà (et je regrette presque Kathy Bates qui incarnait une Queen of Hearts particulièrement jouissive dans la série mère). Il y a également Jafar (incarné par Naveen Andrews) qui promet d'être un personnage intriguant si la substance est là et puis le Chat du Cheschire toujours aussi effrayant avec ses ronrons aussi forts que des moteurs de camions.
Note : 5/10. En bref, cette mise en bouche est assez décevante mais aussi passionnante. Si l'on met de côté les horribles effets spéciaux (comme avec la série mère) il y a quelques bonnes idées. Le casting quant à lui est plutôt convaincant mais il va falloir rogner sur les scènes particulièrement ennuyeuses que ce pilote nous délivre.