La justice reconnaît le rapport troublant que pouvait entretenir M. Sarkozy avec Madame Bettencourt qui est atteinte de surdité au point que toute discussion avec elle est parfaitement impossible, N. Sarkozy le reconnaît lui-même, pourtant, il s’est tout de même rendu à plusieurs rendez-vous auprès de cette dame âgée pour… prendre le thé ?
On se demande comment le président de l’UMP en pleine campagne électorale pour sa présidentielle, a pu trouver le temps de visiter une personne âgée avec laquelle il ne peut absolument pas communiquer, une personne âgée, qui plus est, qui ne s’intéresse absolument pas à la politique d’après ses déclarations à la justice. Les juges ont parfaitement conscience que les intentions véritables de Nicholas Sarkozy n’ont rien à voir avec ses propres déclarations, mais, sans aveux, sans réelles peuvent matérielles en dehors de nombreuses contradictions, les juges ne peuvent rien prouver et l’ancien président de la république bénéficie d’un non lieu dans cette affaire d’abus de faiblesse.
En revanche, le trésorier de l’UMP en place dans le cadre de cette affaire : « Eric Woerth a accepté, à deux reprises, des sommes en espèces provenant d’un circuit financier manifestement illicite mis en place par Patrice de Maistre. » Mediapart.
Patrice de Maistre, est pour mémoire, le gestionnaire de fortune de Madame Bettencourt.
Pourtant, le trésorier d’un mouvement politique (UMP), d’une association, est au service de son président, Nicolas Sarkozy en l’occurrence, il n’a donc aucun pouvoir d’agir de son propre chef et il exécute les ordres qui lui sont donnés par son président qui valide les comptes tant pour percevoir de l’argent, que pour en distribuer, un trésorier n’est donc qu’un simple exécutant au service d’un parti, et dans cette affaire, il ne semble absolument pas que M. Woerth en ait profité pour s’enrichir personnellement, donc il a bien fallu que d’autres en profitent.
Comment se fait-il dans ce cas, que le président de l’UMP soit blanchi, et pas son trésorier, renvoyé en correctionnelle par les juges d’instruction bordelais ? Monsieur Woerth n’a vraisemblablement pas agis de son propre chef dans le cadre de cette affaire, en tant que trésorier responsable des finances de son propre parti relevant de la supervision de son président, alors, qui a donné les ordres et qui a profité de ces importantes sommes d’argent en liquide, données, offertes par Madame Bettencourt à l'UMP ?
Nous vivons une époque d’intégrité politique vraiment formidiable…