Alors voilà c’était inattendu, c’était une sacrée surprise et un cadeau dont je me souviendrai longtemps : j’ai vu MGMT mardi soir à l’Olympia. Vi, vi, vi ! Merci Fabien et Audrey !
M’extirper du boulot c’était déjà une bonne nouvelle, mais me rendre à Paris pour profiter d’un tel spectacle ce fut l’extase ! L’insouciance était au rdv, guidée par les copains je n’ai pas eu à penser, quel bonheur ! En franchissant les portes de cette salle mythique je savais que ce concert aurait sur moi l’effet d’un massage de la plante des pieds. Jouissif. J’avais tellement besoin de cette bonne énergie que j’en ai encore le smile aujourd’hui.
Présentation du nouveau néCe premier concert parisien était l’occasion pour le groupe de présenter au public leur nouveau et étrange opus sortit un mois plus tôt et nommé sobrement "MGMT". Un album résolument moins juvénile qu’"Oracular Spectacular", et encore plus inquiétant que "Congratulations". "MGMT" se vit comme un voyage astral ou une plongée dans l’inconscient. Rêve ou bien cauchemar ? un savant mélange des deux. Le public adhérera-t-il à cet album alambiqué et kaléidoscopique ? J’émets quelques doutes mais pour ma part je suis conquise.
L’ambiance sonore
Question performance les petits gars d’MGMT nous ont bluffé comme en 2010 ! Pas de fausses notes, un son impeccable et cette grande qualité : savoir étirer de manière délectable des mélodies addictives. Ainsi "Of Moons, Birds & Monsters", "Siberian Breaks" ou "The handshake" déjà de beaux bijoux, deviennent en live des joyaux sonores tout à fait orgasmiques. Durant cette soirée les New Yorkais ont su déployer leur univers riche en sonorités "synthétiques" tour à tour candides et angoissantes. Les copains de chambrée Andrew et Ben ont bien évolué. Les 10 années à composer ensemble et à tourner à rythme fou les ont joliment façonné. Ces gars là ont su rester simples tout en brillant par leur créativité et leur singularité.
Seul bémol : le petit temps qu’il leur a fallu pour combattre la timidité, l’appréhension et nouer le lien avec le public.
L’ambiance visuelle
A l’arrière des musiciens un écran géant diffusait des vidéos ésotériques marrantes et ultra colorées. Un oiseau 3D surplombant un abysse pixellisé, des méduses roses-violacées évoluant dans une mer turquoise, un alien aux mains géantes, un couple en ombres chinoises fluos qui s’embrasse en boucle… C’est ça aussi MGMT ! Et puis il y a eu le chanceux du public qui a pu jouer de la cloche géante sur "Your life is a Lie", et cette soucoupe volante sur "Alien Days".
Y’a pas à dire avec eux impossible de perdre son âme d’enfant !
Crédit photo : Facebook MGMT