Voilà un article très sobre, sans images, sans fioritures.
Ca fait quelques temps que je suis très discrète sur la blogo. Je ne publie pas, je n’y arrive pas.
Pour celles qui me suivent sur Hellocoton, vous devez avoir une idée du pourquoi du comment.
Le mois de septembre a été plein de bouleversements, trop.
Mon chômage, la mort d’une des juments que je devais acheter, … la mort de mon grand père, ce jour que j’ai redouté depuis des années, qui est aujourd’hui arrivé, que je dois affronté.
Et je suis perdue, je me suis perdue.
Je ne vous cache pas qu’à l’heure actuelle, je suis l’ombre de moi-même. Je ne dis pas ça pour faire pleurer dans les chaumières, juste pour que vous compreniez mon attitude.
Le changement de rythme imposé par le chômage a cassé mon élan de blogueuse. J’avais pour habitude de bloguer au boulot (oui, je sais, c’est pas très sérieux). Mais comme je blogue sous l’impulsion de mes idées… L’inspiration peut survenir n’importe quand! Et une fois chez moi, j’ai tendance à larver devant la Tv.
Et puis s’en est suivi la perte de cette jument au coeur énorme qui avait une place si spéciale dans le mien. S’ajoute à ça, dans la foulée, une embrouille avec LE garçon. Comment me résumer à ce moment-là? Colère, déception, je me sens blessée. Enfin bref, la totale. D’ailleurs depuis, on se parle plus.
Et dernière épreuve en date, la perte de mon grand père. Je ne m’éterniserai pas sur le sujet, trop sensible, trop douloureux. Juste pour que vous compreniez bien, mon grand père et moi, on avait une relation particulière. On était très proche. Il était à la fois mon grand père, un autre père, mon meilleur ami. Je n’étais pas prête à le laisser partir. Bien que je ne pense pas qu’on soit jamais prêt pour ce genre de chose.
Toujours est-il, que j’ai envie de revenir, que j’ai envie et besoin plus que jamais d’écrire. Mais je n’y arrive pas. Le problème, c’est que ce n’est pas la seule chose que je n’arrive plus à faire ces derniers temps.
Mais l’envie est là.
Je ne vous promets rien, je vais avoir besoin d’y aller à mon rythme. J’ai un vrai travail sur moi-même à faire pour retrouver un courant de vie plus doux, plus léger.
Quoi qu’il arrive, je reste dans le coin, plus ou moins visible, plus ou moins active.
XOXO