La transition énergétique : l’arnaque du siècle
Publié le 10/10/2013
Il n’y a aucun retour sur investissement environnemental à espérer en subventionnant l’installation de panneaux solaires ou d’éoliennes. Explications.
Par K.
S’il vous ait déjà arrivé de débattre avec un ardent défenseur de la transition énergétique, votre conversation vous a très probablement amené à discuter d’éoliennes et de panneaux solaires. N’importe qu’elle personne de bonne foi vous avouera que ces engins dont nos paysages et nos bâtiments se seraient bien passés produisent une bien coûteuse et peu prédictible électricité. Une véritable catastrophe économique ne pouvant subsister qu’avec de généreuses subventions.
Cependant, comme vous l’aurez sûrement constaté au cours de votre discussion, l’argument phare qui ressort pour défendre cette énième gabegie collective reste toujours le même : la chasse au CO2 ! Et par extension la lutte contre le changement climatique.
Puisque la principale raison d’être de l’éolien et du solaire sont la lutte contre les émissions de CO2, essayons donc de mettre un prix sur chaque tonne de CO2 éliminée. Comment allons-nous nous y prendre ? En utilisant la petite formule suivante : prix par tonne de CO2 éliminée = surcoût engendré / masse de CO2 non-émise.
Commençons par mettre la main sur les données nécessaires à notre petit calcul. D’après le Bilan Électrique 2011 du Réseau de Transport d’Électricité (RTE) et les chiffres fournis par la Commission de régulation de l’Énergie et la Cour des comptes, on peut dresser le tableau suivant :
Qu’en ressort-il ? Primo, 96,5% de la demande électrique en France en 2011, soit 522,6 TWh, fut couverte par le nucléaire, le thermique (gaz, fioul ou charbon) ou l’hydro-électricité, le reste étant couvert par les fameuses énergies renouvelables. Deuzio, en se basant sur les données du tableau, on peut calculer le prix de production moyen du parc conventionnel français, celui-ci étant de 48,05 euros par MWh en 2011. Tertio, on peut aussi calculer les émissions moyennes de CO2 par MW produit par le parc conventionnel, celles-ci s’élèvent à 47 kg de CO2 par MWh produit.
Intéressons-nous aux énergies renouvelables à présent. Par définition, chaque MWh d’énergie renouvelable contribue à la non-émission de 47 kg de CO2 par MWh, sachant que l’éolien et le solaire coûtent plus cher, calculons donc le coût d’une tonne de CO2 non émise. En se basant sur les tarifs de rachat EDF, on obtient les chiffres suivants :
Et voilà, cher lecteur, l’arnaque du siècle révélée au grand jour ! Non seulement l’éolien et le photovoltaïque contribuent à faire exploser nos factures d’électricité avec des surcoûts de production allant de +71 à +858 % par rapport au mix conventionnel, mais en plus, ces deux méthodes de production s’avèrent pathétique en termes de lutte contre le CO2 avec des coûts par tonne de CO2 non-émise allant de 723 à 8 766 euros !
Rappelons à nos amis écolos l’existence d’un marché européen du carbone, marché que nos amis écolos ont créé de toutes pièces, main dans la main avec la bureaucratie bruxelloise. Aux dernières nouvelles, le prix d’une tonne de carbone sur ce marché était de moins de 5 euros ! À comparer avec les 723 euros par tonne de CO2 de nos moulins à vent des temps modernes ou les 8 766 euros la tonne de CO2 de l’installation photovoltaïque de M. Dupont sur le toit de son garage !
Nul besoin d’être un climato-sceptique pour reconnaître l’absurdité totale de la transition énergétique. Pour faire simple, le parc de production électrique français est déjà très peu polluant, il n’y a donc aucun retour sur investissement environnemental à espérer en subventionnant l’installation de panneaux solaires ou d’éoliennes.
Conclusion : même d’un point de vue de lutte contre le changement climatique, les éoliennes et les panneaux solaires sont un énorme gâchis !
Gageons que les générations futures se moqueront de nous en apprenant que nous dépensions jusqu’à près de 9 000 euros pour éliminer une malheureuse tonne de CO2 alors que notre pays était en faillite.
En ces temps de remise de prix de Nobel, j’ai donc l’honneur de remettre sans hésitation le prix Nobel de la Bêtise au gouvernement français pour son projet de transition énergétique. Le jury tenant tout particulièrement à distinguer les efforts insistant d’EELV dans cette aventure !
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