Le lendemain, n'étant pas encore rassasiée de contempler, je suis allée me promener au golf de Villedieu sur Indre. Un bien joli coin. Dommage que le château soit une ruine. Y en a-t-il trop dans la région pour que tous aient droit à la chance d'être rénovés et entretenus ? L'argent que rapportent les golfeurs en pantalon blanc et mine pincée n'est-il pas suffisant pour que l'on s'occupe du château ?...
Et puis les flonflons de la fête m'ont tirée de ma rêverie et j'ai dirigé mes pas vers le centre-ville, où avait lieu les Goualantes Théopolitaines, une sorte de remontée dans le temps, musicale et motorisée. Le rendez-vous des artistes de rues, de la musique mécanique, des belles voitures anciennes et de toute une foule de gens originaux. De quoi se noyer dans la fumée des chichis et de celle des moteurs, avant de retourner dans mon brouillard et dans mon propre moteur qui crachote et qui cahote un peu trop à mon goût.