Comme tous les mois, plusieurs bonnes raisons d’aller au cinéma, avec des semaines plus remplies que d’autres bien évidemment.
Le 09 Octobre est déjà varié avec la sortie attendue du film qui a fait la sensation sur la croisette, La vie d’Adèle- Chapitres 1&2 d’Abdelllatif Kéchiche, avec sa palme d’or exceptionnelle attribuée à la fois au réalisateur et à ses deux actrices principales. Inutile de faire semblant les garçons, on sait que vous vous déplacerez par pur voyeurisme pour cette histoire d’amour entre deux jeunes femmes. Certains cependant feront l’effort pour le génie controversé aux 6 Césars (Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur scénario pour La graine et le mulet en 2008 et L’Esquive en 2005). À en croire ses propres actrices, Adèle Exachorpoulos et Léa Seydoux qui se ont répandues dans la presse : il serait complètement barré. Ne dit-on pas souvent que le génie côtoie de très près la folie?
Double dose de James Franco, un coup sérieux et probablement un peu ennuyeux en réalisateur/acteur dans le road-movie As I lay dying, et sans aucun doute beaucoup plus drôle dans une lecture parodique de l’apocalypse dans la comédie C’est la fin de Seth-Green hornett- Rogen. Lorsqu’on sait que ce dernier est un pur jus de l’écurie Judd Apatow qui l’a révélé au grand public dans En cloque, mode d’emploi, on sait qu’on aura droit à notre lot de gags débiles et de blagues grasses et dégoulinantes. Personnellement, je n’aime pas avoir les mains poisseuses…
Le 16 Octobre, Jean- Pierre Jeunet nous entraîne dans L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet, périple d’un surdoué de 10 ans, qui a créé une supermachine et remporté un superprix qu’il décide d’aller récupérer. Gageons que la bouille attachante de Kyle Catlett, remarqué dans la série The following fera autant de ravages que celle d’Audrey Tautou dans L’incroyable destin d’Amélie Poulain, ouvrant la porte d’Hollywood à son réalisateur.
Le 23 octobre, on retrouvera avec un énorme plaisir Robert de Niro, mais aussi Michelle Pfeiffer et Tommy Lee Jones dans Malavita, de Luc Besson, comédie qui retrace les tribulations de la famille d’un repenti de la mafia obligé de s’exiler en Normandie (cocorico). Pas besoin de vous présenter des références, si vous ne connaissez aucun des noms cités ci-dessus, vous êtes forcément le voisin de E.T. et si savoir que Martin Scorsese en est le producteur exécutif ne fait pas forcément du film un classique du cinéma dans la lignée du Parrain, cela excite néanmoins suffisamment la curiosité.