Comme demandé par Rafael Correa, président de l’Equateur, pour lutter contre la pauvreté dans son pays (en particulier en Amazonie), le Congrès équatorien a autorisé, le 3 octobre dernier, l’exploitation pétrolière dans le Parc National de Yasuni.
Le parc de Yasuni, situé au coeur de l’Amazonie, abrite 20% des réserves pétrolières de l’Equateur. Le Congrès équatorien, invoquant « l’intérêt national », vient de lever le blocage constitutionnel qui empêchait l’exploitation de ses réserves de pétrole brut estimées à 920 millions de barils. Le pays pourrait en tirer 19 milliards de dollars de revenus supplémentaires, soit plus de la moitié de son budget annuel.
« Aujourd’hui est un jour historique, nous sommes en train de construire un pays différent. Nous allons nous assurer que ces ressources vont à une meilleure qualité de vie » des Équatoriens, a assuré Marcela Aguiñaga, Vice-présidente du parlement.
Un enthousiasme que ne partagent pas les associations indigènes et écologistes qui avaient déposé, en août dernier, une requête devant la Cour Constitutionnelle pour obtenir un référendum sur la question de l’exploitation de Yusani. Opposés au projet, ils craignent que les opérations d’exploitation pétrolière nuisent à la biodiversité du parc.
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