Lauréats d'une bourse EDF réservée aux jeunes architectes, Hervé Richard et Shiva Tolouie sont allés étudier à Yazd, en Iran, le fonctionnement des tours des vents qui , selon des concepts traditionnels particulièrement efficaces, permettent une climatisation des locaux dans une région d'altitude au climat très ingrat.
. Les badgir, mot persan signifiant littéralement attrape-vents, captent les vents au-dessus des toits pour rafraîchir maisons et réservoirs d’eau.
Ces tours des vents se présentent généralement comme de grandes cheminées rectangulaires d'environ 3 mètres sur 5 et d'une quinzaine de mètres de haut.
La partie supérieure de la tour comporte des ouvertures verticales dépassant au-dessus des toits qui attrapent en altitude des vents plus rapides et moins chargés de sable.
La partie inférieure s'ouvre dans la pièce à rafraîchir, le plus souvent une vaste loggia toujours à l’ombre.
L’intérieur de la tour est recoupé verticalement afin de canaliser séparément flux ascendants et flux descendants. Ces tours contribuent au confort d’été en favorisant les courants d'air, en évacuant l'air chaud au profit de l'air frais venant du jardin ou du sous-sol et en créant de la fraîcheur en accélérant l’évaporation de l’eau des bassins.
http://www.cyberarchi.com/actus&dossiers/batiments-publics/patrimoine/index.php?dossier=101&article=4658
Magazine Science & vie
par GAUCHET
@ 04/05/2008 - 18:04:01