Hostages // Saison 1. Episode 3. Power of Persuasion.
Le rythme développé durant les deux premiers épisodes commence légèrement à s'enliser. C'est dommage car je pense sincèrement que Hostages aurait pu devenir beaucoup plus
passionnante au fil des épisodes mais après un début au quart de tour on se rend compte à quel point le tout s'essouffle un peu trop rapidement. Cela ne veut pas pour autant dire qu'il n'y a pas
des moments attrayants et d'autres divertissants, juste que globalement je n'ai pas été aussi emballé que par les deux épisodes précédents. Tout cela car l'on commence à développer les intrigues
secondaires de chacun. Si certains sont sympathiques, d'autres sont d'une lourdeur pensante. On s'ennui donc légèrement et il est difficile de savoir où Hostages veut réellement
en venir. A commencer par Ellen Sanders qui se retrouve maintenant entre deux chaises. Disons que j'ai du mal à voir où l'on veut en venir avec elle. Le pire étant que l'on ne voit jamais le
personnage travailler. C'est un peu comme si elle ne servait à rien dans l'hôpital à part à déambuler dans les couloirs, voler le portable d'une patiente et la voiture d'un de ses collègues.
Durant les deux premiers épisodes j'émettais l'hypothèse que le Président puisse changer de chirurgien. C'est ce à quoi Kincaid va penser dans cet épisode (il lui en aura fallu du temps). Avec un
goût certain pour l'aventure, Hostages s'amuse de cette possibilité et offre alors à Sanders une discours face au Président particulièrement niais. Le problème c'est que j'ai de
plus en plus de mal avec Toni Collette dans Hostages. Contrairement à Dylan McDermott qui assume pleinement son côté cabotin, ce n'est pas du
tout le cas de cette actrice et du coup, elle tente de croire à ce qu'elle fait sans parvenir à le faire croire au téléspectateur. Dommage. Du coup, le moment où elle se défend devant le
Président devient un moment ridicule, surtout que l'on sait pertinemment qu'elle ne va pas être remplacée par quelqu'un d'autre. C'est d'une logique implacable. Et j'aurais bien aimé qu'il y ait
un concours de circonstances, qu'il change effectivement de chirurgien et que ce dernier meurt de façon très étrange dans un accident ou je ne sais trop quoi. Cela aurait pu permettre de
justifier le fait que Ducan a pensé à tout.
Le fait que les enfants soient tous dans des impasses me plaisait réellement mais l'on sent que le tout manque d'un ingrédient : d'intérêt. Le téléspectateur se moque complètement de ces histoires à la mord moi le noeud dans le sens où elles n'ont aucun lien avec le reste. Même celle de Jake et de l'argent qu'il doit à une petite frappe. J'aime bien que Kramer tente de l'aider cependant car cela prouve aussi que Kramer n'est pas si mauvais que ça et qu'il pourrait être le maillon faible de la bande. Bien entendu il faudra surement attendre la fin de la saison pour voir qu'il n'est pas un méchant mais j'aimerais bien que tout cela se déroule dans de très bonnes circonstances pour lui. surtout qu'à ses côtés Maria Gonzales est une vraie salope. Pardonnez moi mon langage mais il n'y a pas d'autre mot pour la décrire cette petite. Sandrine Holt me fait rire d'ailleurs dans ce rôle qui lui va comme un gant. Pendant ce temps, nous avons l'organisation qui est à la tête de cette opération qui se cache. Je suppose qu'il y a un lien avec le Vice Président ou un truc dans le genre (j'ai déjà vu tout 24).
Cela ne m'étonnerait pas en tout cas que le Vice Président, en voulant atterrir à la tête du pays, ait voulu monter ce plan en épingle. Cependant, le conseiller du Président est un personnage particulièrement chiant de la série et je suis désolé mais ce n'est pas du tout ce que j'ai envie de voir encore tout le temps qu'il nous reste à passer avec Hostages (et il nous reste encore 12 épisodes…). Finalement, Hostages laisse un peu à désirer alors que cet épisode laisse clairement le téléspectateur sur le carreau.
Note : 4.5/10. En bref, trop d'intrigues et surtout trop d'intrigues parasites qui enlèvent à Hostages son côté rythmé et anxiogène des deux premiers épisodes.